Une Saskatchewanaise inquiète des délais d’attente pour le dépistage du cancer du sein
Alors qu’une Saskatchewa‐ naise fait face à des long délais d’attente pour rece‐ voir un examen de dépis‐ tage pour le cancer du sein, le Nouveau Parti démocra‐ tique (NPD) de la Saskat‐ chewan reproche au gou‐ vernement provincial de ne pas répondre aux « besoins immédiats » en matière d'évaluations et d'interven‐ tions chirurgicales.
Lyndia Kakakaway estime qu’elle devra attendre au moins un an pour obtenir un examen médical en Saskat‐ chewan afin de déterminer si elle a le cancer du sein. Elle a déjà eu deux cancers dans le passé, soit un cancer du sein en 1986 et une autre forme de cancer en 2002.
Aujourd'hui, Lyndia Kaka‐ kaway a une masse doulou‐ reuse dans la poitrine et n'a pas encore pu avoir d’évalua‐ tion afin de confirmer si le cancer est revenu. Elle dit être déjà en attente depuis la fin de l’été.
C'est effrayant. J'ai neuf enfants et 11 petits-enfants, a-t-elle déclaré aux journa‐ listes lundi.
Depuis l’année dernière, le gouvernement provincial offre la possibilité aux pa‐ tients Saskatchewanais de re‐ cevoir des soins dans une cli‐ nique privée de Calgary afin de diminuer les temps d'at‐ tente.
En date du 23 février, 188 patients avaient été recom‐ mandés à la clinique et envi‐ ron 131 avaient terminé leurs procédures de diagnostic, a annoncé la province la se‐ maine dernière.
Lyndia Kakakaway a re‐ fusé, car elle croit que le voyage de huit heures serait trop éprouvant pour elle.
Je ne vois pas pourquoi je devrais faire cela alors que les services sont offerts ici à Regina, a-t-elle déclaré aux journalistes lundi.
L’opposition dénonce les retards
La députée de l'opposition officielle Meara Conway était aux côtés de Lyndia Kakaka‐ way lundi. Elle a fait partie des députés qui, pendant la période des questions, ont critiqué le gouvernement en raison des longs temps d'at‐ tente.
L'élue du NPD a dit être déçue que le ministre de la Santé, Everett Hindley, vante les programmes, les investis‐ sements et les plans de la province pour améliorer l'évaluation du cancer du sein. C'est peu de réconfort pour des personnes comme Lyndia qui ont besoin d'ac‐ tion immédiate et nous ne voyons vraiment aucun plan de la part de ce gouverne‐ ment pour répondre à cer‐ tains besoins immédiats, a déclaré Mme Conway.
En novembre, le ministre de la Santé a déclaré que le temps d'attente moyen pour les dépistages du cancer du sein était d'environ 10 se‐ maines.
Pendant la période de questions, il a déclaré que la province s'efforçait de consa‐ crer davantage de ressources au dépistage, au diagnostic et au traitement, notamment en recrutant des chirurgiens pour travailler à Regina.
Il a fait référence à l'an‐ nonce, la semaine dernière, de la création d'un Centre de santé du sein à Regina.
La Saskatchewan mau‐
Meara Conway a égale‐ ment critiqué les délais d'at‐ tente de la province pour les opérations du genou et de la hanche.
Lyndia Kakakaway pense d’ailleurs devoir attendre au moins un an avant d'être opérée pour soulager une douleur incessante à son ge‐ nou.
Selon l'Institut canadien d'information sur la santé, 23 % des patients ayant subi une arthroplastie du genou en Saskatchewan ont été trai‐ tés dans le délai de référence de 26 semaines, entre le 1er avril et le 30 septembre 2022. C’est le pourcentage le plus bas parmi les provinces cana‐ diennes pour cette période.
Les données de la pro‐ vince montrent que du 1er octobre au 31 décembre 2023, 36 % de toutes les chi‐ rurgies de remplacement du genou ont été effectuées dans le délai de référence.
Pendant la période de questions, le ministre de la Santé a également demandé au NPD ce qu’ils proposent pour gérer les temps d'at‐ tente pour les chirurgies. L'opposition n'a pas donné de réponse.
Avec les informations de Dayne Patterson
qui s’est imposé lorsque cette sordide histoire est surve‐ nue.
Cette bizarre alchimie de la communauté et de cette famille m’a beaucoup impres‐ sionné à l'époque, raconte-til, reconnaissant que le déni s’invite depuis fréquemment dans ses films.
Autre thème cher au ci‐ néaste : la perte. Évidem‐ ment, je suis Arménien, rap‐ pelle-t-il, évoquant un senti‐ ment de perte chevillé au corps en raison du génocide arménien. Il parle aussi de la perte de sa langue mater‐ nelle, ayant grandi dans un environnement complète‐ ment anglophone à Victoria, et de sa culture arménienne qu’il s’est progressivement ré‐ appropriée une fois installé à Toronto.
Pour contrer ce sentiment de dépossession, il dit avoir trouvé dans le cinéma un al‐ lié thérapeutique pour régé‐ nérer l'expérience perdue. Ce fut pour moi une grande ré‐ vélation. Il y a cette magie, car l'image peut reconstruire certains pans de ma propre vie , fait-il valoir.
Hommage au cinéma québécois
Le septième art qu’il ap‐ précie n’est pas seulement celui qu’il façonne, film après film. Parmi les maîtres du ci‐ néma d’auteur, il cite Anto‐ nioni, Bergman, Bresson ou encore Buñuel. Tout en re‐ connaissant que le cinéma européen, c'est quelque chose loin de moi.
Le cinéma québécois a grandement inspiré ma propre carrière.
Atom Egoyan, réalisateur Le cinéma québécois, c'était vraiment important pour moi, poursuit-il, évo‐ quant une façon plus artisa‐ nale d’aborder des histoires sur grand écran. Sans une grande équipe, avec un bud‐ get modeste, ça m’influence beaucoup, déclare Atom Egoyan, citant entre autres influences les films de Gilles Carle, Jean Pierre Lefebvre,
Denys Arcand, Mireille Dan‐ sereau ou encore Paule Baillargeon.
Il salue non seulement le legs, mais aussi la vitalité du cinéma québécois, qui conti‐ nue à beaucoup l’inspirer, ci‐ tant Les chambres rouges de Pascal Plante, extraordi‐ naire, Vampire humaniste cherche suicidaire consen‐ tant d’Ariane Louis-Seize, un premier long métrage maî‐ trisé ou encore Solo de So‐ phie Dupuis et Les jours heu‐ reux de Chloé Robichaud.
Au FIFO, jusqu’au 24 mars, le public pourra savourer 21 courts métrages canadiens et 25 longs métrages internatio‐ naux.