Dégager la neige de son entrée sur la rue pourrait exposer les Calgariens à une amende
À Calgary, l’administration municipale envisage une série de changements dans la stratégie de déneige‐ ment de la Ville, notam‐ ment l’introduction d’une nouvelle amende pour les résidents qui pelletteraient la neige de l’entrée de leur habitation sur la rue ou sur une piste cyclable, et l’aug‐ mentation du fonds de ré‐ serve pour le déneigement.
Si les nouvelles mesures sont adoptées, les résidents vont devoir prêter attention à l'endroit où ils déposeront la neige qu'ils auront dégagée de l’entrée de leur propriété, sinon ils s’exposeront à une amende de 150 dollars.
Troy McLeod, le directeur de la mobilité à la Ville de Calgary, affirme que si un tel règlement est adopté, il s’ap‐ pliquera principalement en fonction de plaintes reçues.
À Calgary, la Ville ne dé‐ neige pas les rues résiden‐ tielles, et les propriétaires et les entreprises sont respon‐ sables du déneigement et du déglaçage des trottoirs adja‐ cents à leur propriété. Des amendes sont prévues en cas de non-respect de cette obligation.
L'emplacement de la neige ne faisait, jusqu'à mainte‐ nant, l'objet d'un règlement.
Augmentation du fonds de déneigement
La nouvelle politique mu‐ nicipale prévoit également d'augmenter le fonds de ré‐ serve pour l'entretien hiver‐ nal de 15 à 22 millions de dollars, ce qui, selon la Ville, lui donnerait plus de flexibi‐ lité lors des années de fortes chutes de neige.
Les modifications propo‐ sées de la politique de contrôle de la neige et de la glace ont été présentées à un comité du conseil municipal, mercredi. Le conseil se pro‐ noncera sur la proposition la semaine prochaine.
Lorsque la réserve a été créée, elle a été conçue pour le réseau routier de l'époque. Ce réseau routier s'est agrandi depuis. Ce que nous faisons, c'est d’augmenter la réserve pour l'adapter au nouveau réseau routier qui existe aujourd'hui à Calgary.
Troy McLeod, directeur de la mobilité à la Ville de Cal‐ gary
La politique actuelle en matière de contrôle de la neige et de la glace a été in‐ troduite en 2011 et a été mo‐ difiée pour la dernière fois en 2021.
L'objectif de la proposi‐ tion, selon l’administration municipale, est d'accroître l'accessibilité pour les pié‐ tons, de rendre les transports en commun plus fiables et d'améliorer les conditions de conduite en hiver.
La Municipalité affirme que tout cela peut être réa‐ lisé sans ajustement budgé‐ taire majeur. Le budget total de Calgary pour l'entretien hi‐ vernal est de 54 millions $ par an.
150 km de plus à dé‐ blayer
Le plan de déneigement actuel, basé sur les priorités, consiste à s'occuper d'abord de la neige dans les zones les plus fréquentées de la ville.
Troy McLeod note que la Ville souhaite également ajouter 150 kilomètres de sentiers supplémentaires à déblayer et améliorer le dé‐ neigement autour des écoles.
Un autre changement im‐ portant prévu par la proposi‐ tion concerne la manière dont les routes sont dénei‐ gées et sablées.
À l'heure actuelle, les routes de priorité 1, c'est-àdire les routes où circulent plus de 20 000 véhicules par jour, comme Glenmore Trail et Crowchild Trail, sont dénei‐ gées dans les 18 heures sui‐ vant une chute de neige.
En revanche, les routes de priorité 2, c'est-à-dire les routes qui voient passer moins de 20 000, mais plus de 5000 véhicules par jour, notamment la plupart des lignes d'autobus, sont dé‐ blayées dans les 36 heures.
La nouvelle proposition prévoit que les routes princi‐ pales et celles moins fré‐ quentées soient déneigées et sablées en même temps, ce qui porterait le délai d'inter‐ vention à 24 heures dans les deux cas.
Selon M. McLeod, le fait de traiter simultanément les routes de priorité 1 et 2 per‐ mettrait d'améliorer l'état des routes, ce qui profiterait à la fois aux automobilistes et aux usagers des transports en commun.
Ce changement est basé sur un projet pilote lancé cet hiver dans le nord-ouest de Calgary, où les routes de priorité 2 ont été déneigées rapidement après une tem‐ pête de neige.
Avec les informations de Lily Dupuis, Scott Dippel et de l'émission Calgary Eyeope‐ ner
inaccessibles aux ondes.
C'est tout juste normal, qu'en 2024, la population ait accès à un réseau cellulaire pour assurer sa sécurité.
Meggie Richard, préfète de la MRC de Minganie
Un discours que reprend la mairesse de Saint-Elzéar en Gaspésie, Paquerette Poi‐ rier. C'est quoi? Comment ça va fonctionner? Où vont-ils installer les premières tours? Il y a encore beaucoup de questions.
Le mois dernier, Paque‐ rette Poirier a de nouveau expérimenté la piètre qualité du réseau cellulaire dans son village, lors d’un appel au 911 : l'envoi des ambulances a été retardé en raison de la connexion laborieuse. La mairesse estime que la fiabi‐ lité du réseau est une ques‐ tion de sécurité pour son vil‐ lage.
Le préfet de la MRC de Bonaventure, Éric Dubé, es‐ time qu’entre quatre et six antennes cellulaires sont né‐ cessaires sur son territoire pour faire passer la couver‐ ture de 80 % à 87 % et ainsi rejoindre la grande majorité de sa population.
Il se veut toutefois réaliste devant l'annonce de Québec et espère que sa MRC obtien‐ dra au moins une des 100 fu‐ tures antennes. On veut un plan détaillé et on veut que le gouvernement l’explique, ajoute-t-il.
Miser sur la couverture par satellite
En 2022, Québec a carto‐ graphié les déserts cellu‐ laires. Entre 400 et 700 an‐ tennes seraient nécessaires pour compléter le réseau. À l’heure actuelle, 79 tours ont été construites.
Le député d’Orford et ad‐ joint parlementaire du pre‐ mier ministre volet connecti‐ vité, Gilles Bélanger, souligne que Québec pourrait s’ap‐ puyer sur d’autres technolo‐ gies que les antennes cellu‐ laires. Ce n'est pas vrai qu'il va y avoir 700 tours dé‐ ployées, parce qu'à certains endroits, il y a pas assez de trafic.
La technologie satellitaire est en train de se développer à vitesse grand V. Sous peu, quand on va arriver dans une zone où il n'y a pas de cou‐ verture mobilité LTE par exemple, il va y avoir une couverture satellitaire.
Gilles Bélanger, député d’Orford
Gilles Bélanger a encore bon espoir que le gouverne‐ ment remplira sa promesse. Il ajoute que dans le dossier Internet haute vitesse, Qué‐ bec a connecté 300 000 foyers depuis 2018, soit 50 000 de plus qu’initialement prévu. L’enveloppe initiale de 1,3 milliard de dollars pour ce chantier n’a pas été com‐ plètement utilisée et les sur‐ plus ont été affectés à la cou‐ verture cellulaire.
Avec les informations de Marguerite Morin