Le groupe de presse SaltWire obtient la protection contre ses créanciers
Un juge de la NouvelleÉcosse a approuvé mer‐ credi une demande visant à protéger la plus grande entreprise de presse du Ca‐ nada atlantique de ses créanciers alors que Salt‐ Wire Network tente de sor‐ tir de la crise financière avec un plan de restructu‐ ration.
Le juge de la Cour su‐ prême de la Nouvelle-Écosse, John Keith, a également nommé un contrôleur pour superviser le processus en vertu de la Loi sur les arran‐ gements avec les créanciers des compagnies, qui permet aux entreprises en difficulté financière d'éviter la faillite tout en élaborant un plan de survie garantissant aux créanciers un certain paie‐ ment pour ce qui leur est dû.
L'audience d'urgence du tribunal a été en proie à des querelles juridiques parce que SaltWire voulait un contrôleur différent de celui suggéré par la société de ca‐ pital-investissement Fiera Pri‐ vate Debt, qui a affirmé dans des documents judiciaires qu'on lui devait 32,7 millions $, en plus de près de 600 000 $ d'intérêts courus.
L'avocat de SaltWire, Mau‐ rice Chiasson, a soutenu que la suggestion de Fiera, un contrôleur de KSV Restructu‐ ring, de Toronto, serait un mauvais choix parce que l'en‐ treprise agit à titre de conseiller financier de Fiera depuis octobre et n'est pas présente au Canada atlan‐ tique.
Me Chiasson a demandé au juge de nommer un contrôleur du bureau de Grant Thornton à Halifax, mais John Keith a rejeté cette demande, décidant que KSV dirigerait la restructuration parce que SaltWire avait déjà conclu une entente contrac‐ tuelle avec Fiera concernant le processus.
De plus, le juge a rejeté l'affirmation de SaltWire se‐ lon laquelle il avait été diffi‐ cile de travailler avec KSV en tant que conseiller financier de Fiera, affirmant que les tensions étaient naturelles et qu'il était convaincu que KSV pouvait maintenir son impar‐ tialité et son indépendance en tant que contrôleur.