Le CCNB va former plus d’infirmières auxiliaires et de préposés aux soins

Afin de répondre aux be‐ soins pressants de person‐ nel dans les soins de santé, le Collège communautaire du Nouveau-Brunswick va former plus d’infirmières auxiliaires et de préposés aux soins.

Au total, près d'une cin‐ quantaine de sièges en soins infirmiers auxiliaires vont être ouverts à la rentrée pro‐ chaine aux campus du CCNB de Bathurst et Campbellton. Du côté des préposés, on ajoute notre formation à dis‐ tance, qui offre à peu près une vingtaine de sièges en septembre et une vingtaine de sièges en janvier, explique Julie Cyr, doyenne de l’École des sciences de la santé au campus du CCNB à Camp‐ bellton

Il y aura une nouvelle co‐ horte de diplômés chaque année, sur les cinq campus.

Le nombre de sièges à distance est limité, mais on va l'offrir deux fois par année dès janvier 2025, ajoute-telle. Les diplômés du Nou‐ veau-Brunswick franco‐ phones n'ont pas besoin né‐ cessairement de se déplacer directement au campus.

Sharone Épallè envisage de suivre le cours de soins in‐ firmiers auxiliaires. À cause d’un visa d'études obtenu trop tard, elle n'a pas pu inté‐ grer la cohorte de soins infir‐ miers auxiliaires en sep‐ tembre 2023.

Elle croyait devoir at‐ tendre 2025, car ce pro‐ gramme était en rotation chaque deux ans. J’étais telle‐ ment insatisfaite, ça m’a beaucoup affectée, confie-telle.

Avec l’ouverture de nou‐ velles inscriptions dès sep‐ tembre cette année, elle peut enfin réaliser son rêve. Pou‐ voir faire ce que j’ai toujours voulu faire, dit-elle.

Les employeurs de la pro‐ vince, qui peinent à recruter du personnel qualifié, ont été écoutés, dit Julie Cyr, du CCNB. L'initiative nous vient vraiment des discussions avec les employeurs, a-t-elle mentionné.

Sophie Parent, directrice du foyer de soins Manoir Su‐ garloaf, à Campbellton, croit que plus de main-d'oeuvre qualifiée va faciliter le roule‐ ment du personnel. Elle se dit très contente de voir le CCNB augmenter le nombre de futurs diplômés.

On reçoit 60 résidents. On a besoin quand même d’une grande capacité d’employés, dit-elle.

Dans le cours de préposé aux soins, 60 % des appre‐ nants sont des étudiants étrangers.

Sur 37 employés, le Ma‐ noir Sugarloaf en emploie 17 qui sont diplômés du CCNB, indique Mme Parent.

Dans le cours de préposé aux soins, 60 % des appre‐ nants sont des étudiants étrangers. Il se pourrait que ce pourcentage diminue, puisque le gouvernement ca‐ nadien vient de limiter pour deux ans le nombre de per‐ mis d’études accordé aux étudiants étrangers, pour ré‐ duire notamment les pres‐ sions sur la demande de lo‐ gements.

D’après le reportage d’Ho‐ norine Ngountchoup