13 G$ pour l’électrification des autobus : Guilbault espère faire baisser la facture

À un an d’une date butoir importante, la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guil‐ bault, n’est pas encore en mesure de s’avancer sur ce que pourrait coûter au to‐ tal ou partiellement le pro‐ jet d’électrification des au‐ tobus urbains, mais elle croit qu'il pourrait être possible de faire baisser certaines factures.

Dès l’an prochain, le gou‐ vernement du Québec ne subventionnera que l’achat d’autobus électriques. Pour le moment, seulement 5 mil‐ liards de dollars ont été an‐ noncés en 2021 pour l’en‐ semble du projet.

Les principales sociétés de transport du Québec éva‐ luent ce coût à plus de 13 milliards, selon leurs diffé‐ rents plans d’investissement sur dix ans. Or, Geneviève Guilbault dit qu’elle ne peut pas se servir de leurs évalua‐ tions, comme plusieurs pro‐ jets ne sont pas encore assez avancé, même s'ils figurent au plan québécois d'infra‐ structures (PQI) 2024-2034.

La ministre a dû défendre entre autres ce projet devant des députés de l’opposition lors d’une séance d’études de crédits provisoire sur le bud‐ get 2024-2025 du gouverne‐ ment du Québec, mercredi après-midi.

La ministre admet tout de même que la cible d’électri‐ fier 55 % des autobus ur‐ bains d’ici 2030 est ambi‐ tieuse et que les garages né‐ cessaires pour les accueillir coûtent cher. Pour le mo‐ ment, les sociétés de trans‐ port estiment que ces infra‐ structures coûteront 9,5 mil‐ liards.

Sans mentionner de prix, elle espère tout de même être en mesure de faire bais‐ ser certaines factures, en re‐ tournant parfois carrément à la table à dessin.

On est en train de voir avec [les sociétés de trans‐ port] de quelle façon on peut optimiser. Est-ce qu'on peut mettre des services en com‐ mun? Est-ce qu'on peut avoir des projets différents de ce qu'on avait projeté au départ qui pourrait coûter moins cher?, demande-t-elle. Ceux qui ne sont pas nécessaire‐ ment très avancés à ce stade, on voit de quelle manière on