Un service pour aider les étudiants du Conservatoire de musique et d’art dramatique
Le Conservatoire de mu‐ sique et d’art dramatique du Québec, dont fait partie le Conservatoire de mu‐ sique de Saguenay a mis sur pied un Bureau de la santé et du mieux-être de l’artiste dans l’objectif d’ac‐ compagner le corps profes‐ soral ainsi que les étu‐ diants. Ateliers, formations et accompagnement sont maintenant offerts.
Le milieu compétitif qu’est celui de la musique et les dernières années marquées par la pandémie sont à l’ori‐ gine de cette initiative.
C’est pour qu’ils puissent réaliser leur plein potentiel et vraiment s’épanouir tout au long de leur cheminement au conservatoire, explique la co‐ ordonnatrice du Bureau de la santé et du mieux-être de l’artiste, Amélie Soulard.
La nouvelle ressource mise sur la sensibilisation à des enjeux présents dans la communauté, la prévention et l’accompagnement autant en santé physique, qu’en santé psychologique, qu’en santé sociale et environne‐ mentale.
Issue du milieu sportif,
Amélie Soulard constate que son expertise est appréciée et grandement sollicitée.
Je pense que les gens réa‐ lisent l’importance de prendre ce virage vers la santé, vers le bien-être. Les gens réalisent que d’être un artiste de la scène, c’est aussi demandant que d’être un athlète de haut niveau, in‐ dique la psychologue qui a oeuvré pendant près de 10 ans à l’Institut national du sport du Québec.
En plus des activités et ateliers qu’elle met en place, la coordonnatrice du Bureau de la santé et du mieux-être de l’artiste, Amélie Soulard, a déjà reçu une cinquantaine de demandes d’accompagne‐ ment. La majorité d’entre elles visent l’anxiété de per‐ formance.
Bien sûr, je ne peux pas accompagner toutes ces per‐ sonnes. Mon rôle, c'est de développer un réseau d’inter‐ venants vers qui ont peu ré‐ férer nos étudiants pour faci‐ liter l’accès aux services, in‐ dique-t-elle.
Un atelier permettant de distinguer et de gérer, le trac, le stress et l’anxiété de per‐ formance a notamment été développé pour les étudiants qui gravitent dans un univers où les situations de perfor‐ mance côtoient les auditions et les concours.
On travaille sur plusieurs fronts en même temps. L’ac‐ compagnement de nos étu‐ diants, ça reste une priorité, mais on entame un volet de formation de nos ensei‐ gnants sur la thématique de la communication interper‐ sonnelle. Poursuivre la boni‐ fication de l’offre de services, c’est une priorité en ce mo‐ ment, conclut Amélie Sou‐ lard.