Le festival Hot Docs demande plus de financement pour la survie du documentaire
Les domaines des arts et de la culture du Canada souffrent, alors que les ap‐ pels à l'aide pour obtenir plus de financement public se succèdent. Le plus grand festival de documentaires d'Amérique du Nord, Hot Docs, s'ajoute, à son tour, à la liste d'organismes cultu‐ rels qui disent ne pas pou‐ voir poursuivre leurs activi‐ tés sans plus de soutien.
Le festival Hot Docs de cette année pourrait être le dernier sans un soutien ac‐ cru de la part des partenaires de financement gouverne‐ mentaux, selon la présidente de l'organisation à but non lucratif.
Marie Nelson, qui est la présidente depuis moins d'un an, explique que l'orga‐ nisation se remet toujours des pertes accumulées pen‐ dant la pandémie, notam‐ ment par la fermeture du ci‐ néma Hot Docs Ted Rogers pendant deux ans et l'annu‐ lation temporaire du festival international de films docu‐ mentaires,
2023.
J'espère que le festival de cette année ne sera pas le dernier.
Marie Nelson, présidente de Hot Docs
qui est revenu en
Le maintien des opéra‐ tions de Hot Docs, après 31 ans d'existence, devient de plus en plus difficile, indique Mme Nelson.
La pandémie n'est pas ter‐ minée pour nous, lance-telle.
Le milieu culturel, de Hot Docs à Juste pour rire, doit composer avec les défis fi‐ nanciers qui en découlent.
Sans chiffrer son déficit budgétaire, Hot Docs dit ne plus être en mesure de main‐ tenir l'ensemble de ses d'acti‐ vités par manque de finance‐ ment public et demande donc l'aide du fédéral, de la province et de la Ville.
La dernière fois que Hot Docs était déficitaire remonte pourtant à 2018, selon sa dé‐ claration à l'Agence du re‐ venu du Canada.
Un accès direct au pu‐ blic
Catherine Bainbridge est une productrice de docu‐ mentaires depuis plus de 20