Michel Chartier devient président des Ami.e.s du carré civique de SaintBoniface
Les membres du conseil d’administration des Ami.e.s du carré civique de Saint-Boniface ont choisi Michel Chartier comme nouveau président.
Ancien juge, l'homme, ori‐ ginaire de Saint-Lazare, est avocat de formation. Il est spécialisé en litige civil et droit administratif. Il s'inté‐ resse notamment aux ques‐ tions reliées à la sauvegarde du patrimoine.
La mission des Ami.e.s du carré civique est fondamen‐ tale pour Saint-Boniface, puisque sa réussite permet‐ tra de sauvegarder pour les générations futures un fleu‐ ron de notre patrimoine qui raconte une grande partie de l’histoire de la francophonie manitobaine, a-t-il déclaré par communiqué.
Je suis honoré de la confiance de mes collègues du conseil d’administration qui m’ont choisi comme pré‐ sident.
Michel Chartier, président des Ami.e.s du carré civique de Saint-Boniface
Outre la nomination de Michel Chartier, le conseil d’administration des Ami.e.s du carré civique de Saint-Bo‐ niface a nommé d'autres membres au sein de son co‐ mité exécutif.
Nouveaux membres du comité exécutif
Bintou Sacko au poste de vice-président Marc Dande‐ neau au poste de trésorier Walter Kleinschmit au poste de secrétaire David Dande‐ neau au poste de respon‐ sable des levée de fonds Syl‐ viane Lanthier au poste de responsable des communica‐ tions et des médias sociaux
Michel Chartier succède à Robert Loiselle. Ce dernier a dû quitter ses fonctions de président après avoir rem‐ porté la circonscription de Saint-Boniface pour le Nou‐ veau Parti démocratique lors des élections provinciales de 2023.
Le C. A. des Ami.e.s du carré civique de Saint-Boni‐ face compte 15 membres, dont 14 ont été élus le 1er fé‐ vrier dernier lors de l'assem‐ blée générale annuelle de l'organisation.
Le groupe cherche à sau‐ vegarder le carré civique de Saint-Boniface et à en faire une place forte de la franco‐ phonie manitobaine.
Des consultations pu‐ bliques prometteuses
Vendredi, les Ami.e.s du carré civique ont échangé lors d’une réunion spéciale avec d’autres organismes sur les séances de consultation publique au sujet de l'ancien hôtel de ville de Saint-Boni‐ face et de l'ancienne caserne de pompiers.
Il s’agit de la première réunion à laquelle Michel Chartier participe comme président. Il se réjouit de voir que tant de personnes aient choisi de s'exprimer à travers ces consultations publiques organisées par la Ville de Winnipeg.
Il y a eu une incroyable participation communau‐ taire, tant au niveau de la communauté anglophone que de la communauté fran‐ cophone, dit-il.
Au début de l’année 2023, l'organisme Manitoba Pos‐ sible s'est retiré des négocia‐ tions avec la Ville de Winni‐ peg pour la vente du carré ci‐ vique. Quelques mois plus tard, la Société de la franco‐ phonie manitobaine annon‐ çait qu'elle ne souhaitait plus acheter l’ancien hôtel de ville de Saint-Boniface.
L’été dernier, la Ville de Winnipeg a repris le dialogue avec les différents orga‐ nismes communautaires de Saint-Boniface engagés dans le dossier et lancé une série de consultations officielles afin de sonder la population sur l’avenir de l'ancien hôtel de ville de Saint-Boniface et de l'ancienne caserne de pompiers.
Plus de 14 000 participa‐ tions ont été enregistrées lors des récentes consulta‐ tions publiques.
Selon M. Chartier, cette participation démontre le désir de la communauté de s'engager auprès de la Ville sur les questions de préser‐ vation historique.
C'est effectivement une volonté de vouloir exiger de la Ville de Winnipeg de pré‐ server ces deux édifices-là, de les garder et de ne pas les vendre, explique-t-il.
M. Chartier soutient de nombreuses autres options existent et doivent être ex‐ plorées à propos de l’avenir de l'ancien hôtel de ville de Saint-Boniface et de l'an‐ cienne caserne de pompiers.
Il y a eu plusieurs sugges‐ tions pour savoir comment ces édifices pourraient être utilisés, raconte Michel Char‐ tier.
Parmi les idées qui ont été communiquées dans le cadre des consultations pu‐ bliques figurent la transfor‐ mation de l'espace en un centre culturel, la création de logements, la mise en place d’un musée et le développe‐ ment d’un marché public, in‐ forme M. Chartier.
Il y a beaucoup, beaucoup de différentes idées
Michel Chartier, président des Ami.e.s du carré civique
Le directeur général ad‐ joint de la Société de la fran‐ cophonie manitobaine, JeanMichel Beaudry, soutient que la priorité doit être accordée aux organismes franco‐ phones.
Avec la direction des consultations, c’est un bail à long terme avec des orga‐ nismes communautaires qui pourraient assurer, en partie ou en totalité, la gestion des édifices et puis du terrain où se trouve l'hôtel de ville et puis la caserne de pompiers, explique-t-il.
Les différentes proposi‐ tions seront inscrites dans un rapport qui sera ensuite sou‐ mis à l'administration munici‐ pale.
La Ville étudiera les diffé‐ rentes options mais elle n' a pas donné de délai pour se prononcer sur le futur d'une partie du carré civique.