Kaméléart fait peau neuve et devient Arts et spectacles Matanie

Le diffuseur de spectacle matanais, autrefois nommé Kaméléart, renaît de ses cendres sous le nom d'Arts et spectacles Mata‐ nie (ASM).

L’organisation a traversé une importante tempête l’an dernier et évité la faillite au‐ près d’une quarantaine de créanciers à qui étaient dus 390 000 $. Le diffuseur as‐ sure avoir payé l’ensemble de ses créanciers, selon les termes de l’entente de 19 cents par dollar.

La directrice par intérim d'Arts et spectacles Matanie, Nicole Lagacé, veut rétablir la réputation de l’organisme.

C'est sûr qu'à la base, il a fallu reformer un nouveau CA, revoir nos règlements gé‐ néraux, refaire les codes d'éthique, revoir les mandats des comités, recruter des ex‐ perts dans tous les do‐ maines, refaire les redditions de comptes qui n’étaient pas à jour, explique-t-elle.

Outre l'organisation du conseil d'administration et des quatre comités, elle ajoute que l’organisme a dû mettre à jour ses dossiers au‐ près de partenaires finan‐ ciers importants, tels que le ministère du Patrimoine ca‐ nadien et le Conseil des arts et des lettres, ce qui explique le délai pour relancer les acti‐ vités. C'est un travail de moine, indique Mme Lagacé.

À la suite du lac-à-l’épaule tenu en septembre 2023, l’ancien conseil d’administra‐ tion a fait une planification stratégique et décidé de re‐ bâtir un nouveau conseil d’administration. C’est comme repartir une entre‐ prise, affirme la femme qui a été à la tête de l’entreprise matanaise Arseno pendant 25 ans.

Elle soutient que les sept membres du nouveau conseil d'administration et 19 béné‐ voles travaillent dans l'ombre depuis la mi-octobre pour que la Matanie retrouve un diffuseur de spectacle solide.

On s'est dit qu’on est mieux de commencer tran‐ quillement. Nous avons des objectifs de rentabilité, de qualité, d’intégrité, de rigueur dans toutes nos décisions. De transparence aussi, sou‐ ligne-t-elle. La rigueur, ça va être notre mot d'ordre. Notre notoriété aussi, car il faut quand même rebâtir la confiance.

Pour rebâtir cette confiance, elle explique que le responsable de la pro‐