Attention aux employés des banques qui conseillent mal leurs clients
Une enquête de l'émission Market Place sur CBC a pris en flagrant délit plusieurs employés de grandes banques canadiennes prio‐ risant leurs objectifs de vente au détriment de leurs clients.
J'ai dû tromper les clients en leur faisant acheter des produits dont ils n'avaient pas besoin, pour atteindre mon objectif de vente, a par exemple déclaré récemment un employé de BMO aux journalistes de l’émission.
Face aux témoignages d’employés des cinq grandes banques canadiennes (TD, RBC, BMO, Banque Scotia et CIBC) soulignant les pres‐ sions internes visant à propo‐ ser aux clients des produits financiers potentiellement coûteux, voire dangereux, Market Place a décidé d’aller sur le terrain en caméra ca‐ chée. Deux succursales des cinq grandes institutions bancaires ont ainsi été tes‐ tées à Toronto et Vancouver.
On a eu de tout : des cartes de crédit coûteuses, des marges de crédit, de mauvais conseils au sujet de l'endettement et de la désin‐ formation sur les fonds com‐ muns de placement.
Extrait de l'article de Mar‐ ket Place
Des caméras cachées ont également surpris à plu‐ sieurs reprises des employés de banque en train d’en‐ freindre la loi, note le défen‐ seur des droits des consom‐ mateurs, Duff Conacher.
Ce que vous décrivez est une violation généralisée, a déclaré M. Conacher, cofon‐ dateur de Démocratie en sur‐ veillance. Il fait référence à la Loi sur les banques qui régit le comportement des institu‐ tions financières diennes.
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L'expérience en exemple
Lorsque les caissiers sai‐ sissent les informations d'un client, des opportunités spé‐ cifiques apparaissent à l'écran; Chez RBC, le testeur s'est vu offrir une nouvelle carte de crédit et lui a dit que c'était cool qu'il pourrait ob‐ tenir une augmentation de 8000 $ de sa limite de carte de crédit; Chez BMO, le tes‐ teur s’est vu proposer une mise à niveau vers un compte-chèques plus coû‐ teux. Le caissier a expliqué qu'il n'y aurait aucuns frais si le testeur maintenait un