Des infirmières estriennes manifestent devant l’Assemblée nationale
Des infirmières et des inha‐ lothérapeutes de l'Estrie se sont joints à des centaines de membres de la FIQ lors d'une manifestation de‐ vant l'Assemblée nationale.
Le syndicat négocie tou‐ jours avec le gouvernement dans le cadre du renouvelle‐ ment des conventions collec‐ tives dans le secteur public.
La présidente du syndicat des professionnelles en soins des Cantons-de-l'Est, Stépha‐ nie Goulet était sur place sa‐ medi. Elle explique que les négociations avec la FIQ ont été mises en veilleuse en at‐ tendant le vote des membres du Front commun sur leur entente de principe. Elle confirme toutefois que les négociations ont maintenant repris de plus belle.
Il y a négociation tous les jours, le soir et même la nuit. Il y a vraiment une accéléra‐ tion des travaux, c'était un moment parfait pour faire un rassemblement.
Stéphanie Goulet, prési‐ dente par intérim du Syndi‐ cat des professionnelles en soin des Cantons-de-l 'Est
Pour marquer le coup, les membres de la FIQ avaient amené leur famille et leurs amis, en plus d'inviter la po‐ pulation à se joindre à elles pour manifester à Québec.
Ramener les profession‐ nelles dans le réseau
Stéphanie Goulet est per‐ suadée que l'obtention de meilleures conditions de tra‐ vail pour ses membres aurait un impact significatif sur la pénurie de personnel dans les hôpitaux.
Il n'y a pas de pénurie au Québec de professionnels en soins et la pénurie est dans le secteur public, donc ce qu'on veut, c'est que le gou‐ vernement donne des condi‐ tions gagnantes pour rame‐ ner les professionnels en soins dans le réseau.
Stéphanie Goulet, prési‐ dente par intérim du Syndi‐ cat des professionnelles en soin des Cantons-de-l 'Est
L'un des enjeux, selon elle : avoir un ratio sécuritaire, patient et professionnel en soins, c'est ce qui fait qu'on est toujours en négociation.
Après avoir marché dans les rues de Québec pour se faire entendre, les membres du syndicat se sont rassem‐ blées devant l'Assemblée na‐ tionale. Elles ont notamment reçu l'appui de députés de l'opposition, de la Fédération canadienne des infirmières, ainsi que de syndicat de la Nouvelle-Écosse, de l'Ontario et de la Colombie-Britan‐ nique.
C'est important de négo‐ cier des conditions de travail gagnantes, parce que c'est fi‐ nalement les conditions des patients, fait valoir Stéphanie Goulet.
La FIQ ne faisait pas partie du front commun syndical qui s'est entendu avec Qué‐ bec durant les Fêtes.