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Le gouverneme­nt de l’Î.-P.-É. étudie un projet de clinique privée de soins de la vue

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Le gouverneme­nt de l’Îledu-Prince-Édouard a reçu une propositio­n d'ophtal‐ mologistes et d’optomé‐ tristes qui souhaitent ou‐ vrir une clinique privée à Charlottet­own où ils offri‐ raient des soins de la vue, indique le ministre de la Santé, Mark McLane.

Des documents publics confirment que Dr Ibrahim Elaraoud et Dr William Best ont acheté des locaux à Char‐ lottetown l’an dernier.

Les responsabl­es du pro‐ jet croient qu’ils pourraient doubler le nombre actuel d’opérations chirurgica­les non complexes dans ce do‐ maine, selon le ministre McLane.

Nous avons eu quelques réunions. Nous en sommes à l’étape de la propositio­n et de la discussion. Il est important de souligner que le finance‐ ment resterait public et que l'accès serait universel. Il y a donc certains avantages et certains résultats qui aug‐ menteraien­t, a déclaré Mark McLane, jeudi.

Nos temps d'attente pour la cataracte sont inaccep‐ tables. Alors nous allons continuer de discuter avec ce groupe pour voir quelles so‐ lutions sont possibles.

Mark McLane, ministre de la Santé de l’Île-du-PrinceÉdou­ard

Vous ne pourrez pas sau‐ ter la file d'attente. Vous ne pourrez pas payer plus pour accéder au service. Nous ne faisons pas cela, a ajouté le ministre McLane.

2500 personnes sur la liste d’attente

Environ 2500 personnes sont inscrites sur cette liste d’attente. La plupart des cas ne devraient pas attendre plus de 112 jours, selon les normes nationales.

La cheffe intérimair­e du Parti vert, Karla Bernard, a toutefois parlé à l’Assemblée législativ­e, jeudi, d’un cas diagnostiq­ué en juin 2022 et qui doit attendre plus de 1000 jours pour subir son opération chirurgica­le.

Les intervenan­ts men‐ tionnent souvent la disponi‐ bilité limitée des salles d’opé‐ ration dans les hôpitaux pour expliquer le temps d’attente.

La régie provincial­e de santé dit qu’elle change ses méthodes de suivi des temps d’attente à la suite d’un rap‐ port du vérificate­ur général indiquant qu’ils ne res‐ pectent pas les normes na‐ tionales.

Si le projet de clinique pri‐ vée voit le jour, environ 10 % des procédures auraient tou‐ jours lieu à l’hôpital, ajoute le ministre. Il s’agit des opéra‐ tions chirurgica­les plus com‐ plexes nécessitan­t une anes‐

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