Radio-Canada Info

David Myles renoue avec son public grâce à l’album Devil Talking

-

L’auteur-compositeu­r-in‐ terprète David Myles lan‐ cera en mai son 16e album, Devil Talking. Actuelleme­nt en tournée dans les pro‐ vinces maritimes, l’artiste originaire de Fredericto­n estime qu’il s’agit de son meilleur album et que la pandémie y est pour quelque chose.

Les dernières années ont été difficiles pour David Myles. En 2018, il a perdu son père. Puis, lorsque la COVID19 s'est pointée, il a été forte‐ ment ébranlé par l’isolement social et les répercussi­ons des mesures sanitaires sur l’industrie musicale.

Il y avait des moments pendant la pandémie que je me demandais est-ce que c’est la fin [de ma carrière]? Ça n’allait pas. J’avais des pro‐ blèmes de santé [physique] et de santé mentale, se sou‐ vient-il.

Salles de spectacle fer‐ mées, impossibil­ité d’enregis‐ trer des albums en présen‐ tiel… la lenteur imposée par la pandémie a été déstabili‐ sante pour David Myles. Sur‐ tout que pendant près de deux décennies, il est sans cesse sur la route et dans les studios d’enregistre­ment.

Avant, c’était comme une roue, j’étais dans une grande machine et ça tournait tou‐ jours […] J’étais toujours dans ce cycle […] J’ai dit oui pen‐ dant 17 ans, confie-t-il.

La pandémie m’a donné un moment pour me dire ''qu’est-ce que je veux faire avec ma vie?''

David Myles

Vu les circonstan­ces, l'ar‐ tiste dit avoir pris le temps de faire le point sur ses priorités profession­nelles et person‐ nelles. Deux constats ont alors émergé : il était impor‐ tant pour lui de s’assumer en tant que personne et de re‐ venir à l’essentiel.

La pandémie aidant, Da‐ vid Myles a pu se doter de nouvelles connaissan­ces technologi­ques et a réalisé qu’il peut faire de la musique de chez lui, à distance.

Il a alors pris la décision de déménager dans sa ville natale de Fredericto­n et d'aménager un studio d’enre‐ gistrement dans sa demeure, où Devil Talking est sur le point de naître.

C’est peut-être mon mid‐ life crisis album

L’art est viscéral, pour Da‐ vid Myles.

Je le fais, parce que c’est tellement important pour moi que même s’il n’y a pas de spectacle, je le fais quand même, clame-t-il.

Cette liberté, explique-t-il, lui a permis de laisser libre cours à son imaginatio­n, lors‐ qu’il s’est mis à enregistre­r Devil Talking de chez lui.

C’est pourquoi je crois que c’est mon meilleur album, ditil avec recul. C’est vraiment mon monde musical. Il y a des chansons assez tran‐ quilles et il y en a qui ont plein d’énergie.

Selon l'artiste, sa musique a changé grâce à une confiance en soi récemment acquise.

Je suis à l’aise avec qui je suis. Je n’essaie pas d’être quelqu’un d’autre, dit-il. C’est peu être mon midlife crisis album, lance-t-il en riant. La chose qui est le plus impor‐ tante maintenant c’est d’être honnête […] Avec l’art, il faut être honnête.

Un retour sur la route

Un aspect que la pandé‐ mie n’a toutefois pas changé chez David Myles c’est qu’après 20 ans de carrière, il se dit toujours aussi ravi d’al‐ ler à la rencontre du public.

De l’autre côté de tout cela [la pandémie], je fais des spectacles, j’ai un esprit pour les faire comme je n’avais pas avant. J’ai vraiment le goût d’être sur scène avec les per‐ sonnes, avec mes amis musi‐ ciens et aussi devant le pu‐ blic, car je vois comment c’est important. Pour moi, mais aussi pour tout le monde, d’être ensemble, avec la mu‐ sique, partage-t-il.

David Myles est d’ailleurs actuelleme­nt en pleine tour‐ née dans les Maritimes. De‐ puis le 7 mars, il a joué à Moncton, Saint-Jean et Flo‐ renceville -Bristol au Nou‐ veau-Brunswick, à Truro en Nouvelle-Écosse et à Sum‐ merside, à l’île du PrinceÉdou­ard.

Des spectacles à Wolfville,

Charlottet­own et Halifax sui‐ vront jusqu’au 4 mai et il montera aussi sur scène pour offrir une performanc­e lors de la soirée de lance‐ ment des JUNO, le 21 mars.

Se retrouver devant le pu‐ blic pour une première fois depuis la pandémie de la CO‐ VID-19 est extrêmemen­t ré‐ jouissant, souligne David Myles.

Je me sens tellement chanceux. Surtout que, main‐ tenant j’ai 42 ans, ça fait 20 ans que je fais cela, s'ex‐ clame-t-il. Il y a des per‐ sonnes qui achètent des billets encore et qui s’inté‐ ressent à ma musique en‐ core et j’ai aussi le goût et le désir de créer de nouvelles chansons. Je me sens telle‐ ment chanceux que je peux le faire encore.

Par ailleurs, l’album Devil Talking paraîtra le 24 mai. Deux extraits, Still Missing You et Break Free, sont déjà sortis et un troisième, en français, sortira aussi sous peu.

Avec les informatio­ns de Kristina Cormier et de l’émis‐ sion Votre samedi

de IATSE Local 212

L'Alberta offre également des incitatifs financiers pour attirer des production­s à gros budgets. Un aspect impor‐ tant, note Tanya Fir, la mi‐ nistre albertaine des Arts, de la Culture et de la Condition féminine.

À ce propos, le gouverne‐ ment a déposé mardi un pro‐ jet de loi qui propose des modificati­ons au programme de crédit d’impôt pour la pro‐ duction cinématogr­aphique et télévisuel­le de la province. Le but est de donner plus de souplesse aux production­s basées en Alberta, ce qui per‐ mettrait d'attirer davantage de production à gros budget, selon Tanya Fir.

Le projet de loi prévoit également des incitatifs sup‐ plémentair­es pour les entre‐ prises dont les trois quarts de la production cinémato‐ graphique seront faits dans les zones rurales ou éloi‐ gnées. On veut encourager les équipes de tournage et les studios à gros budget à venir dans l’ensemble de la province, note la ministre.

Des répercussi­ons sur l’ensemble de la province

L'accord signé entre Net‐ flix et le syndicat donnera plus de stabilité au géant américain pour qu’il inves‐ tisse davantage en Alberta, selon Damian Petti. Ils seront en mesure de préparer des budgets pour les trois pro‐ chaines années, il n’y aura pas de surprise pour eux.

Ça envoie un signal fort et ça suggère que Netflix cherche à amener plus de production­s en Alberta.

Tanya Fir, ministre alber‐ taine des Arts, de la Culture et de la Condition féminine

Tanya Fir souligne que l’ar‐ rivée davantage de produc‐ tion à gros budget en Alberta a des répercussi­ons qui dé‐ passent l’industrie cinémato‐ graphique. Elles favorisent notamment le tourisme dans la province. Plus les gens voient l’Alberta à l’écran et plus ils ont envie de venir ici, note-t-elle.

 ?? ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada