Renfrew veut fournir une caméra corporelle à son seul agent des règlements municipaux
Le conseil municipal de Renfrew, en Ontario, envi‐ sage de doter son unique agent de police chargé des règlements municipaux d'une caméra corporelle afin d'améliorer la sécurité de l'employé et de promou‐ voir la responsabilité.
Le comité des services d'urgence de Renfrew votera mardi sur une politique rela‐ tive aux caméras corporelles.
Selon un document sou‐ mis au comité en vue du vote, les agents des règle‐ ments municipaux s'oc‐ cupent de questions telles que les infractions au station‐ nement, le contrôle des ani‐ maux et les plaintes relatives au bruit.
Toutefois, la nature de leurs fonctions les place sou‐ vent dans des situations po‐ tentiellement litigieuses ou conflictuelles, où leurs ac‐ tions peuvent faire l'objet d'un examen minutieux ou d'un débat, peut-on lire dans le document.
Le préfet Peter Emon, qui préside le comité des res‐ sources humaines de la Ville, déclare qu'une partie du mandat consiste à assurer la sécurité des employés.
En outre, M. Emon sou‐ ligne que la Ville veut des ser‐ vices de réglementation justes, efficaces et équitables qui respectent également la Charte des droits et libertés et le Code des droits de la personne de l'Ontario.
La politique relative aux caméras corporelles nous permet de nous assurer que c'est bien ce que nous fai‐ sons. Et si ce n'est pas le cas, nous devons fournir une for‐ mation appropriée.
Peter Emon, préfet du comté de Renfrew
Les caméras des agents de police sont rares
Plusieurs services de po‐ lice de l'Ontario, dont ceux de Toronto, de la région de Peel et de Waterloo, mènent ou ont mené des projets pi‐ lotes avec des caméras cor‐ porelles.
Toutefois, M. Emon es‐ time que très peu de munici‐ palités ont équipé leurs agents des règlements muni‐ cipaux de cette technologie. Il fait référence à Guelph, en Ontario, qui a approuvé une politique permanente l'année dernière après avoir mené son propre projet pilote.
Bien qu'il n'y ait qu'un seul agent municipal équipé d'une caméra corporelle, M.
Emon a déclaré que la Ville envisagerait d'ajouter un autre agent si la charge de travail l'exigeait.
Ils sont souvent seuls face au public, et 99 fois sur 100, il n'y a pas de problème. Mais nous devons nous préparer à cette éventualité, explique M. Emon.
Si le conseil municipal ap‐ prouve la politique relative aux caméras corporelles, M. Emon pense que le pro‐ gramme devrait être réexa‐ miné d'ici un an.
Il indique également que le programme pourrait être étendu à d'autres postes, tels que les commissaires aux in‐ cendies et les responsables du code de la construction.
Avec les informations d’Arthur White-Crummey, de CBC News