La C.-B. propose des ateliers sur l’irrigation alors que sévit la sécheresse
Le ministère de l'Agricul‐ ture et de l'Alimentation de la Colombie-Britannique prévoit d'organiser des ate‐ liers sur la gestion de l'eau afin d'aider les producteurs agricoles à faire face aux conditions de sécheresse persistantes.
Ces
ateliers
s'inscrivent dans le cadre du Programme d'adaptation au changement climatique de la province mis en place pour aider les pro‐ ducteurs agricoles à faire face aux conséquences du changement climatique sur leurs exploitations.
Les ateliers permettent de partager les meilleures pra‐ tiques en matière d'irriga‐ tion. Ils permettent aussi de sensibiliser les producteurs aux programmes de finance‐ ment auxquels ils peuvent avoir accès pour l'équipe‐ ment, le stockage de l'eau et le soutien aux infrastruc‐ tures, explique Mark Ray‐ mond, directeur général du service de vulgarisation et de soutien du ministère de l'Agriculture.
Bruce Naka, instructeur et concepteur de systèmes d'ir‐ rigation, dit adapter chaque atelier aux besoins des pro‐ ducteurs.
Nos saisons changent et, malheureusement, nous n'avons pas toujours l'eau dont nous avons besoin, confiait-il à The Rocky Moun‐ tain Goat, un journal de Vale‐ mount, dans l’est de la Co‐ lombie-Britannique.
Nous devons envisager la question de manière globale, car l'eau n'est pas seulement nécessaire aux exploitations agricoles. Nous devons éga‐ lement tenir compte de l'en‐ vironnement.
Le producteur Aaron Ford, qui a participé à l’un des ate‐ liers à McBride, dans les envi‐ rons de Valemount, explique que cela lui a été utile en pré‐ cisant que sa culture fourra‐ gère n'est actuellement pas irriguée. Selon lui, l'irrigation est relativement peu répan‐ due parmi les producteurs de McBride, une commu‐ nauté durement touchée par la sécheresse depuis l'au‐ tomne dernier.
Mark Raymond explique que la province consacre 83 millions de dollars pour le Programme d'infrastructure hydraulique agricole dans son budget 2024.
Aaron Ford se dit recon‐ naissant que la province peut couvrir au moins une partie des coûts d'installation d'un système d'irrigation complet. Il pense cependant que cela ne suffira pas pour équiper tout le monde.
Un mince manteau nei‐ geux
La hauteur du manteau neigeux est faible cet hiver. David Campbell, directeur du Centre de prévision des ré‐ gimes fluviaux de la Colom‐ bie-Britannique, estime qu’il est pourtant encore trop tôt pour savoir si la faible accu‐ mulation de neige affectera les conditions du sol.
Même s’il y a eu une faible accumulation de neige, nous traverserons une période de crue printanière, assure-t-il. La neige va fondre et appor‐ ter beaucoup d'eau dans le paysage.
La hauteur du manteau neigeux dans la région de l'Upper Fraser East - qui en‐ globe McBride - est pour le moment à 52 % de la nor‐ male.
Avec les informations de Abigail Popple