Radio-Canada Info

Six points à savoir en vue de la chapelle ardente pour Brian Mulroney à Ottawa

- Emmanuelle Poisson

La dépouille de l’ancien premier ministre Brian Mulroney sera exposée en chapelle ardente, acces‐ sible au public mardi et mercredi à Ottawa. Voici six éléments à savoir sur le déroulemen­t de cet événe‐ ment dans la capitale fédé‐ rale. 1) Où se déroule la cha‐ pelle ardente à Ottawa?

La portion ouverte au pu‐ blic de la chapelle ardente se déroule le mardi 19 mars, de 12 h 30 à 18 h, et le mercredi 20 mars, de 9 h à 13 h, à l’édi‐ fice Sir-John-A.-Macdonald si‐ tué au 144, rue Wellington.

Les membres du public pourront accéder à la cha‐ pelle ardente par l’entrée de la rue Wellington. Les visi‐ teurs devront être soumis à un contrôle de sécurité avant d’entrer dans l’édifice SirJohn-A.-Macdonald.

Les visites ne pourront pas s’étendre au-delà des heures de fin prévues à l’ho‐ raire. Le Service de protec‐ tion parlementa­ire sur‐ veillera le nombre de per‐ sonnes qui attendent en file afin de respecter la limite de temps allouée pour la cha‐ pelle ardente.

2) Des rues seront-elles fermées?

Une portion du centrevill­e d’Ottawa sera fermée à la circulatio­n à partir du lundi 18 mars, à 18 h, jusqu’au mercredi 20 mars, à 18 h. Voici les rues qui seront tou‐ chées :

La rue Wellington, entre les rues Elgin et Bank;

La rue Sparks, entre les rues Elgin et Bank;

La rue O’Connor, entre les rues Wellington et Queen;

Et la rue Metcalfe, entre les rues Wellington et Queen.

L’édifice et les environs se‐ ront soumis à une impor‐ tante présence policière.

3) Est-ce qu’il y a un code vestimenta­ire?

Si c'est quelque chose qu’ils porteraien­t pour accé‐ der à un édifice dans la cité

parlementa­ire, ça serait tout à fait acceptable, affirme Ste‐ phanie Milligan, qui est ges‐ tionnaire dans l’équipe du Cérémonial d’État et du pro‐ tocole à Patrimoine cana‐ dien.

Les visiteurs pourront donc porter une tenue dé‐ contractée, y compris des jeans, à la chapelle ardente. Les t-shirts avec des slogans qui pourraient être considé‐ rés comme offensants ne sont pas permis.

Autre recommanda­tion de la part de Stephanie Milligan : Pour les membres du public qui vont se présenter pour l'exposition en chapelle ar‐ dente, ça va être plus rapide pour eux s'ils n'ont pas de grands sacs, vu qu'il y a un contrôle de sécurité pour la cité parlementa­ire.

4) Une fois dans l’édifice, est-ce qu’il y a des règles à suivre sur la façon de se comporter?

L’ambiance se voudra so‐ lennelle. Il y aura un circuit préétabli à suivre, qui per‐ mettra aux visiteurs de mar‐ cher lentement à côté du cer‐ cueil et de se recueillir. Vers la sortie, les visiteurs auront l’occasion de signer les livres de condoléanc­es, s’ils le sou‐ haitent.

Même si le circuit ne de‐ vrait durer que quelques mi‐ nutes, Mme Milligan assure que les visiteurs auront le temps qu'ils veulent prendre pour payer leur respect.

5) Est-ce qu’on peut ap‐ porter des fleurs à la cha‐ pelle ardente?

Pour l’instant, on avise que non, indique Stephanie Milligan. S’il y a un processus de sécurité pour accéder à l’édifice, ça se peut que les fleurs soient écrasées dans ce processus-là, prévient-elle.

Il est justement prévu que les visiteurs soient soumis à un contrôle de sécurité avant de pouvoir accéder à la cha‐ pelle ardente.

Les personnes qui sou‐ haitent apporter des gerbes de fleurs peuvent les dépo‐ ser sur la colline du Parle‐ ment à côté de la flamme du centenaire.

Juste d’être présent pour l’exposition en chapelle ar‐ dente, c’est le geste qui compte, poursuit-elle.

6) À quel niveau de sécu‐ rité s’attendre?

Comme tout événement solennel, la sécurité sera ren‐ forcée dans la capitale fédé‐ rale pour assurer le bon dé‐ roulement de cette chapelle ardente. Il ne faut cependant pas s’attendre à une forte présence policière, selon le sous-commissair­e à la re‐ traite de la Gendarmeri­e royale du Canada, PierreYves Bourduas.

Les forces de l’ordre se‐ ront moins visibles à moins qu’il y ait évidemment une source d'inquiétude qui, à ce moment-là, demanderai­t aux forces de l’ordre d’augmenter la visibilité dans un événe‐ ment aussi protocolai­re, ex‐ plique-t-il.

Ce genre de protocole sé‐ curitaire permet de faciliter les hommages du public à leur ancien premier ministre, selon l’officier à la retraite.

Avec les informatio­ns d’Alexandra Angers et de Fré‐ déric Pepin

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