Avez-vous déjà des allergies? C’est la faute de l’hiver doux
L'Ontarien Stephen Spong, qui souffre d'allergies sai‐ sonnières, raconte qu'il a déjà des reniflements lors‐ qu'il sort dans son jardin, où des bourgeons ont poussé. Et il n'est pas le seul.
Les allergies printanières commencent habituellement en mars en Ontario avec de faibles niveaux de pollen. Toutefois, cette année, les cèdres relâchent déjà dans l'air des niveaux élevés de pollen, selon la compagnie Aerobiology Research Labo‐ ratories, qui recueille des échantillons un peu partout au pays.
L'hiver doux est en cause, selon Daniel Coates, direc‐ teur en marketing pour l'en‐ treprise.
Toronto a connu l'hiver le plus chaud de son histoire, selon Environnement Ca‐ nada. Le mercure a même grimpé à 20 °C durant la pre‐ mière semaine de mars.
Le pollen adore le temps chaud. Les changements cli‐ matiques amènent de plus longues périodes de chaleur et donc plus de pollen.
Daniel Coates, directeur en marketing, Aerobiology Research Laboratories
Stephen Spong de London raconte que ses allergies durent « de plus en plus longtemps en vieillissant ».
Comment symptômes? limiter les
La Dre Rae Brager, aller‐ gologue et professeure à l'Université McMaster de Ha‐ milton, dit que certains pa‐ tients lui demandent une or‐ donnance plus tôt cette an‐ née pour leur médicament antiallergique.
On n'a jamais vu autant de pollen si tôt dans la sai‐ son.
Dre Rae Brager, allergo‐ logue
Selon elle, la saison des allergies pourrait également durer plus longtemps cette année.
Pour limiter les symp‐ tômes, elle suggère aux per‐ sonnes allergiques de fermer leurs fenêtres lorsque les ni‐ veaux de pollen sont élevés, de prendre une douche après être allé à l'extérieur et de porter des lunettes de so‐ leil fermées sur les côtés pour bloquer le pollen.
La Dre Brager recom‐ mande aux personnes souf‐ frant d'allergies fortes de consulter un spécialiste.
D'après des renseigne‐ ments fournis par Ethan Lang, de CBC News