Semaine de la déficience intellectuelle : des participants partagent leurs créations
Des organismes soulignent la Semaine québécoise de la déficience intellectuelle qui se déroule du 17 au 23 mars sous le thème : ma place. C’est le cas de l’Arche Abitibi-Témisca‐ mingue et du Centre d'édu‐ cation des adultes La Pas‐ serelle à Amos.
J'ai
Lundi et mardi, les gens sont reçus avec un muffin et un jus dans l’entrée de La Passerelle par des élèves des classes adaptées, dont cer‐ tains sont membres de la communauté de l’Arche.
Les visiteurs et les autres élèves du centre peuvent ad‐ mirer des oeuvres créées lors d’ateliers d’art offerts à l’Arche par un enseignant de La Passerelle, fruit d’un nou‐ veau partenariat mis en place cette année.
Un enseignant vient le jeudi après-midi dans nos lo‐ caux pour faire de la peinture et de la mosaïque avec nos personnes accueillies, ex‐ plique Perrine Forgeot d’Arc, coordonnatrice des activités de jour à l’Arche.
Des reux participants heu‐
Gilles Dubé vit dans un foyer de l’Arche. L’élève de La Passerelle expose un coeur qu’il a peint pour la Saint-Va‐ lentin ainsi que son autopor‐ trait.
C’est moi qui l’ai fait. C’était facile. J’ai fait un bon‐ homme, les lunettes, les yeux, les oreilles et la bouche, raconte Gilles Dubé, qui affectionne particulière‐ ment le dessin.
Un autre participant, Ma‐ rio Gélinas, n’a pas eu la chance de présenter la mo‐ saïque d’une boule de quilles qu’il a réalisée, mais il est très heureux d’être présent pour accueillir les visiteurs.
C’est le fun, c’est très le fun. On rencontre des gens. On leur donne des muffins. Ils trouvent ça bon. J’aime bien ça, affirme-t-il.
Une tante semaine impor‐
Le directeur de La Passe‐ relle, David Simard, trouve important de souligner la Se‐ maine de la déficience intel‐ lectuelle, puisque le centre accueille environ 40 élèves dans ses classes adaptées.
On a deux groupes d'élèves qui sont présents tous les jours de la semaine et on les accompagne dans leurs apprentissages, soit pour maintenir leurs acquis ou pour les aider à pour‐ suivre le développement de leurs connaissances et de leurs compétences, fait valoir David Simard.
Implantée à Amos depuis 40 ans, l’Arche Abitibi-Témis‐ camingue accueille dans ses foyers des personnes ayant une déficience intellectuelle qui partagent leur quotidien avec des assistants. Treize personnes vivent en commu‐ nauté dans deux foyers, alors que deux autres personnes vivent dans des apparte‐ ments supervisés.
C’est pour
montrer qu’elles savent faire des des‐ sins, qu’elles savent créer des choses de leur propre main et qu’elles savent communi‐ quer aussi. C’est pour mettre en avant ce qu’elles font tous les jours et qu’on ne voit pas. Dans les foyers, on les aide à avoir de l’autonomie, mais c’est très important qu’on puisse aussi les mettre en avant, qu’on les revalorise, explique Sonia Kempka, di‐ rectrice de l’Arche.
De neiges
Il sera aussi possible de découvrir la trottinette des neiges, mardi entre 11 h 30 et 13 h, à l’Agora naturelle d’Amos.
On a eu une subvention l’année dernière pour ache‐ ter six trottinettes des neiges. C’est comme un traîneau à chien, mais c’est nous, der‐ rière le traîneau, qui patinons pour le faire avancer. On a déjà fait quelques activités à l’Arche, on est allés dans les sentiers. Et les personnes aiment ça. On voulait les montrer aux gens d’Amos, qui pourront venir les es‐ sayer, précise Perrine For‐ geot d’Arc.