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Évasion : Denis Bégin, surnommé le « tueur de l’Halloween », plaide coupable

- Stéphane Bordeleau

Le meurtrier Denis Bégin, qui s'était évadé de prison en 2019, a écopé d'une peine supplément­aire de 18 mois de prison jeudi au palais de justice de Laval après avoir plaidé coupable à une accusation d'évasion de garde légale.

Denis Bégin, qui traîne un lourd passé judiciaire, figurait parmi les 25 criminels les plus recherchés au Canada lorsqu’il a été arrêté en mai 2023, par le SPVM, au terme d’une cavale de plus de quatre ans.

Il purgeait une peine de prison à vie pour meurtre au deuxième degré au péniten‐ cier Leclerc de Laval lorsqu'il a pris la fuite, le 15 février 2019, avec l'aide d'un com‐ plice.

À la suite de son plai‐ doyer, la Cour a accepté une suggestion commune de la défense et de la Couronne en lui imposant une peine de 18 mois de prison. Il s'agit d'une peine concurrent­e dans la mesure où elle sera purgée en même temps que la peine de prison à vie qui lui est dé‐ jà imposée.

L'avocate de Denis Bégin, qui a comparu par visiocon‐ férence de la prison de PortCartie­r, n'a fait aucun com‐ mentaire.

Soupçonné d’être l’auteur de l’incendie majeur qui a fait sept morts et neuf blessés l’hiver dernier dans le VieuxMontr­éal, Bégin avait alors trompé les limiers du SPVM en empruntant l’identité d’un itinérant. Il avait par la suite été démasqué par les enquê‐ teurs.

Surnommé le tueur de l’Halloween, Denis Bégin traîne un lourd passé crimi‐ nel. Il s’était déguisé comme le personnage de Jason, des films Vendredi 13, le soir du 31 octobre 1993 avant d’abattre un homme à coups de fusil dans une brasserie de Montréal.

Il avait été arrêté et ac‐ cusé de meurtre au prin‐ temps 1996 après avoir été dénoncé par sa conjointe de l’époque.

Reconnu coupable de meurtre, il avait fait appel et obtenu un autre procès en 2003 lors duquel il avait plaidé coupable à une accu‐ sation de meurtre au deuxième degré. Il avait écopé une peine de prison à perpétuité sans possibilit­é de libération avant 10 ans.

Plusieurs années avant, en 1984, Bégin avait aussi été condamné pour complot et extorsion après avoir tenté de soutirer 100 000 $ à une banque en y faisant parvenir un colis contenant une fausse bombe.

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