Le mondial de curling féminin amène de bonnes affaires à Sydney
Il n’y a pas que l’équipe ca‐ nadienne qui accumule les victoires au Championnat mondial de curling féminin, l'évènement est aussi ga‐ gnant pour la métropole du Cap-Breton. La ville de Syd‐ ney a rarement vu autant de visiteurs en mars.
13 équipes de 13 diffé‐ rents pays sont là avec leurs personnels de soutien, les médias et bien sûr les amou‐ reux de ce sport qui assistent aux matchs.
Dans les estrades, des foules enthousiastes sont ve‐ nues voir du curling de haut calibre et entre les matchs leur présence contribue à l'économie locale.
On parle d'un impact éco‐ nomique entre 6 et 8 millions $ , avance Eldon MacDonald, conseiller municipal de la municipalité régionale du Cap-Breton.
C’est non négligeable pour une ville d’environ 30 000 ha‐ bitants.
Une partie de cet argent vient de Jolene Jarvis, qui a fait le voyage de la région de la capitale pour voir son sport favori en direct.
On dépense notre argent en hébergement, on utilise la buanderie locale, on va au magasin d'alcool, on dépense au lieu du championnat et on a trouvé de chouettes petits cafés, dit-elle. On est en va‐ cances et on dépense de l'ar‐ gent!
En plus des hôtels qui font de bonnes affaires, le
Championnat mondial de curling féminin est une très bonne nouvelle pour les ma‐ gasins et les restaurants du centre-ville de Sydney.
Normalement le mercredi midi, c’est un peu tranquille, mais là on était presque complets, remarque Libbey Greaves, la gérante du res‐ taurant 7 by 7
Ses clients ce jour-là étaient l'équipe suédoise, l'équipe néo-zélandaise et des employés de la chaîne té‐ lévisée The Sports Network.
La Chambre de commerce régionale du Cap-Breton es‐ père que les retombées éco‐ nomiques continueront bien après le championnat.
Les gens découvrent à quel point c’est beau le CapBreton en venant ici, indique le président de la Chambre Craig Boudreau. En espérant qu'ils reviennent un jour en vacances pour dépenser en‐ core plus d'argent.
Avec les informations de Paul Légère