Le Géoparc de Percé demande l’aide du public
Le Géoparc de Percé lance une campagne de finance‐ ment pour aller chercher les 50 000 $ nécessaires pour financer des travaux qui lui permettront de conserver son accrédita‐ tion de l’UNESCO.
Après bientôt dix ans d’opération, on se retrouve à devoir revalider notre statut de Géoparc auprès de l’UNESCO, a indiqué Daniel Leboeuf, président de la Co‐ opérative de solidarité du Géoparc de Gaspé.
Des correctifs ont été de‐ mandés au Géoparc pour qu'il puisse conserver son statut auprès de l’organisme onusien.
Il faut améliorer la signali‐ sation routière dans le village et autour, revoir notre carte des sentiers et des géosites, qui ne répondent pas à leurs critères. Il y avait de petites imprécisions, donc il faut re‐ faire une carte et l’imprimer pour nos visiteurs, explique Daniel Leboeuf.
Il faut aussi revoir notre stratégie marketing au Qué‐ bec et à l’étranger et finale‐ ment s’engager dans un pro‐ cessus stratégique pour les cinq prochaines années.
Il ajoute que le Géoparc se fait aussi demander de dé‐ velopper des liens d’affaires avec les commerçants de la Ville de Percé.
Mais la valeur de notre site géologique n’est pas re‐ mise en cause, tient toutefois à préciser Daniel Leboeuf.
Le Géoparc aimerait que les travaux demandés soient terminés ou du moins bien avancés avant la visite des inspecteurs en août. L'organi‐ sation sollicite donc de l’aide pour financer les travaux, après des déficits en 2021 et 2022 qui ont miné les fi‐ nances de l’organisme, et même si le Géoparc a de nouveau retrouvé la santé fi‐ nancière.
On ne se retrouve pas en mesure de pouvoir investir dans cette revalidation-là, donc on demande un coup de pouce à la communauté qui a toujours soutenu la co‐ opérative de solidarité, ajoute Daniel Leboeuf.
Les gens peuvent faire des dons directement sur le site de l’organisme.
De nombreuses activités serviront aussi à recueillir de l’argent, incluant un repas gastronomique le 4 mai au restaurant La Maison du Pê‐ cheur et qui sera préparé par le chef Ricardo, qui a récem‐ ment fait l’acquisition d’une maison à Percé.
Le Géoparc a aussi déjà obtenu une aide financière de la MRC du Rocher-Percé, du député provincial et de Desjardins pour renouveler cette accréditation.
Pas de tyrolienne, mais de nouvelles activités
Cet été, le Géoparc ne compte pas remettre en ser‐ vice la tyrolienne parce que les coûts pour l’opérer dé‐ passent les revenus qu’elle génère. Le parc offrira toute‐ fois des nouveautés, comme des pique-niques sur la plate‐ forme vitrée, en collabora‐ tion avec un traiteur de Percé et des ateliers pour enfants de projections multimédias.