Tempête : une cinquantaine d’élèves passent la nuit à l'école
Une cinquantaine d’élèves et du personnel de trois écoles du Centre de ser‐ vices scolaire de la Côte-duSud, dans Chaudière-Appa‐ laches, ont dû passer la nuit dernière à l’école en raison des conditions rou‐ tières difficiles.
L'école primaire des Hauts-Sommets à Sainte-Per‐ pétue, l'école primaire SaintJoseph et l'école secondaire de la Rencontre à Saint-Pam‐ phile ont dû héberger des élèves. La porte-parole du Centre de services scolaire (CSS) a expliqué, en entrevue à l’émission Première heure, que la décision finale de gar‐ der les enfants pour la nuit a été prise vers 20 h puisque certaines routes étaient tou‐ jours impraticables.
Il a fallu trouver des sacs de couchage pour tout le monde, souvent auprès des citoyens qui habitent près des écoles, même chose aussi pour le souper et le dé‐ jeuner. Les communautés touchées ont rapidement ré‐ pondu à l’appel, souligne Mme Bégin.
Les 35 élèves qui ont passé la nuit à l’école secon‐ daire ne semblent pas s’être trop ennuyés puisque le gymnase est resté ouvert pour eux et des compétitions de génie en herbes ont été organisées.
Une tempête surprise
Le CSS avait fermé plu‐ sieurs écoles en raison des conditions météorologiques, mais pas celles de Sainte-Per‐ pétue et Saint-Pamphile. La porte-parole souligne qu'en aucun temps il n’avait été question de tempête dans les prévisions météorolo‐ giques de la journée du 21 mars. Pourtant, c’est bel et bien une tempête qui s’est abattue sur la région puis‐ qu’Environnement Canada rapporte qu’entre 15 et 25 centimètres de neige sont tombés et des rafales de vent jusqu’à 80 kilomètres à l’heure ont été enregistrées dans Chaudière-Appalaches.
Les élèves ont pu rentrer chez eux vendredi matin, le CSS a pris la décision de fer‐ mer certaines écoles en rai‐ son des conditions routières encore difficiles.
Écoles fermées :
École primaire des HautsSommets École primaire Saint-Joseph École primaire de Saint-Marcel École secon‐ daire de la Rencontre Centre d’éducation des adultes de L’Islet-Sud
à Gaza, c’est assez.
Début janvier, l’Afrique du Sud a déposé une plainte de‐ vant la Cour internationale de justice (CIJ) accusant Israël de violer la Convention des Nations unies sur le géno‐ cide, en raison de ses opéra‐ tions militaires à Gaza.
Le Canada n’a pas appuyé la plainte sud-africaine, mais a dit soutenir le travail de la CIJ. Le premier ministre Be‐ nyamin Nétanyahou avait ré‐ torqué que c’est Israël qui combat un génocide, après l’attaque meurtrière du 7 oc‐ tobre menée par le Hamas et qui a fait 1140 morts. Dans la bande de Gaza, le nombre de morts a dépassé les 30 000 depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, se‐ lon le ministère de la Santé du Hamas.
Quelle action le Canada devrait-il prendre à vos yeux?
Je pense qu'il est grand temps que le Canada recon‐ naisse effectivement l'État palestinien. Cela donnerait un sens à la position cana‐ dienne en faveur d’une solu‐ tion à deux États. Si vous ap‐ puyez la solution à deux États, la première étape, la plus importante, est de re‐ connaître le droit de la Pales‐ tine d’avoir un État. C’est très important.
Je pense que nous ne de‐ vons pas nous laisser piéger dans cette voie vers la solu‐ tion à deux États. Nous y sommes coincés depuis les 30 dernières années. Tout le monde s’est mis d’accord sur une voie pour ensuite constater qu’elle ne menait nulle part. Ce n’était qu’un premier pas et tout le monde est resté sur ce premier pas pendant 30 ans.
Les alliés d’Israël doivent dire clairement et avec beau‐ coup de force que le moment est venu de trouver une solu‐ tion à ce problème.
Bien sûr, une partie de ce problème réside dans la crainte des Israéliens de ne pas vivre dans un environne‐ ment sûr. Et je pense que ces questions peuvent être ré‐ glées dans le cadre de négo‐ ciations. Elles devraient dé‐ sormais être crédibles, signi‐ ficatives, avoir un impact et conduire à la résolution de ce problème.
Comment comparezvous l’influence du Canada sur la scène internationale pendant l’ère Mulroney à celle d’aujourd’hui?
Le Canada sous-estime son capital de sympathie dans le monde. La commu‐ nauté internationale perçoit le Canada comme un peuple poli, capable de résoudre les problèmes par des négocia‐ tions non antagonistes. À mes yeux, c’est la façon de faire canadienne.
Je pense que le Canada peut en faire davantage en ce sens sur la scène mon‐ diale, spécialement quand on considère la nature des conflits auxquels nous sommes confrontés. Nous encourageons le Canada à en faire plus.
*Certaines réponses ont été éditées et/ou raccourcies par souci de clarté et de concision.
Avec la collaboration de Marie Chabot-Johnson et Maxime Huard