Difficile de se stationner au centre-ville de Sherbrooke
Des citoyens et des restau‐ rateurs rapportent une frustration quant au sta‐ tionnement au centre-ville de Sherbrooke. Les espaces de stationnement sont in‐ suffisants devant les com‐ merces selon certains, et sont parfois occupés par les employés de l’hôtel de ville.
Depuis la fermeture du stationnement étagé, plu‐ sieurs commerçants dé‐ plorent que les clients ne peuvent fréquenter leurs éta‐ blissements, faute de cases de stationnement.
La propriétaire du restau‐ rant Auguste au centre-ville de Sherbrooke, Anik Beau‐ doin, souligne que le pro‐ blème est davantage lié à l’accessibilité qu’au nombre de stationnements. Ça manque d'indicateurs vi‐ suels. On aurait besoin d'une campagne de communica‐ tion afin de diriger les gens correctement. On a besoin d’orienter nos visiteurs et de rendre ça convivial.
Cela dit, la frustration ré‐ side principalement dans l’utilisation des bornes pour payer les stationnements. Plusieurs bornes sont inutili‐ sables sur la rue Wellington Nord.
C’est fréquent. C'est sûr que c’est un irritant majeur pour les restaurateurs et pour les commerçants. Des fois, on peut aller jusqu'à quatre bornes avant d’en trouver une qui fonctionne, explique Anik Beaudoin.
Sur les quelques bornes toujours fonctionnelles, cer‐ taines n’ont plus d’éclairage, ce qui rend leur utilisation difficile le soir.
La propriétaire du restau‐ rant Auguste explique que l’application de la ville pour payer son stationnement, une alternative aux bornes, n’est pas accessible à tous, notamment pour les visi‐ teurs. Il arrivait donc à la pro‐ priétaire de payer elle-même le stationnement de ses clients pour leur éviter un stress.
Anik Beaudoin a contacté plusieurs fois les autorités de la Ville de Sherbrooke pour leur signaler le problème. Ma requête : est-ce que ce serait possible d’avoir un code à mettre dans son pare-brise pour les commerçants et les restaurateurs quand un ho‐ rodateur ne fonctionne pas?
Le conseiller municipal du secteur, Rais Kibonge, connaît bien le problème. Non seulement je connais l’enjeu, mais je suis de tout coeur avec Anik et les com‐ merçants. C’est une frustra‐ tion que je partage.
Plusieurs solutions tem‐ poraires ont été mises en place, mais selon Kibonge, il faudrait définitivement qu’on arrive à régler ça.
Les horodateurs ne sont toutefois pas gérés par la Ville de Sherbrooke. La com‐ pagnie privée Precise Park‐ link, ce qui peut entraîner des délais entre le signale‐ ment d’une borne défec‐ tueuse à la ville et sa répara‐ tion.
Les horodateurs de la rue Wellington Nord, victimes des aléas de la météo, brisent en rotation. Rais Ki‐ bonge ne peut donc pas ci‐ bler celles qui sont hors ser‐ vice.