Pas de relance à court terme pour la mine Beaufor
La compagnie Probe Gold n’a pas l’intention de relan‐ cer rapidement les opéra‐ tions de la mine Beaufor, dans le secteur de Val-d’Or.
La
transaction
entre
Probe Gold et Corporation minière Monarch, annoncée le 4 mars dernier, doit encore franchir les dernières étapes d’approbation en Cour supé‐ rieure.
Pour les dirigeants de Probe Gold, cette future ac‐ quisition et celle de la pro‐ priété McKenzie Break visent d’abord à bonifier les posi‐ tions de la compagnie autour de son projet Novador.
Compte tenu du potentiel d’exploration à Beaufor, on a jugé opportun de saisir cette opportunité et de déposer l’offre d’achat. Sa position stratégique est aussi avanta‐ geuse, parce que c’est contigüe à notre projet Nova‐ dor. On est comme dans notre cour arrière, précise Chantal Dancose, directrice des relations avec la commu‐ nauté et du développement durable chez Probe Gold.
La mine Beaufor, qui a gé‐ néré plus de 1,1 million d’onces d’or depuis les an‐ nées 1930, avait été achetée par Monarch en 2019.
La compagnie a relancé la mine en 2022, mais des en‐ nuis financiers l’ont contraint à suspendre les opérations à peine quelques mois plus tard.
Un potentiel à évaluer
L’intention de Probe Gold est de garder la mine fermée pour l’instant, avec des activi‐ tés minimales comme la maintenance et le pompage des eaux. Il est trop tôt pour savoir ce qu’il adviendra des bâtiments de surface ou si le puits et la rampe seront utili‐ sés dans le futur.
Une fois que nous serons officiellement propriétaires, on va prendre le temps de se pencher sur un plan de déve‐ loppement de Beaufor, dans une perspective d’explora‐ tion, ajoute Mme Dancose. On juge qu’il y a un potentiel encore et on veut augmenter la richesse de nos actifs pour nos investisseurs. On ne peut pas prédire l’avenir, mais on ne veut pas créer d’attentes inutilement non plus. Une fois la transaction complétée, il n’y aura pas de change‐ ment à court terme.
Le projet Novador de Probe Gold vise la construc‐ tion d’une mine d'or à ciel ou‐ vert et souterraine à environ 25 kilomètres à l'est de Vald'Or, sur un territoire ayant déjà abrité les anciennes mines Béliveau, Monique et Bussières.
La compagnie a amorcé le processus d’évaluation envi‐ ronnementale pour l’obten‐ tion des permis, mais la phase de construction n’est pas prévue avant 2027.