Le FEQ devance sa vente de laissez-passer et fait des mécontents
Anne-Sophie Roy, Flavie Villeneuve
rie était ouverte, elle l’était déjà depuis une bonne tren‐ taine de minutes. J’ai manqué mon coup complètement », a-t-il expliqué à Radio-Ca‐ nada.
Sous les plus récentes pu‐ blications du Festival d'été de Québec sur Facebook, les cri‐ tiques affluent.
« C'est vraiment très ordi‐ naire de changer le proces‐ billetterie dès 11 h a été an‐ noncée sur la page Facebook du Festival vers 10 h 30. Or, ce changement n’a pas été mis à jour sur la page web du Festival.
« Nous comprenons votre mécontentement pour ce changement de dernière mi‐ nute, cette décision était la plus prudente dans les cir‐ constances. Sachez que la vente s’est poursuivie après dévoilement de programma‐ tion, l’intention n’était pas d’obliger les gens à acheter à l'aveugle », a expliqué l'orga‐ nisation.
Appelé à réagir face à la déception de plusieurs festi‐ valiers, Nicolas Racine ex‐ plique l'engouement par la « grande qualité du produit » et son caractère « accessible ».
Le président-directeur gé‐ néral de BLEUFEU et du Festi‐ val d'été de Québec, Nicolas Racine assure pourtant qu’aucun changement n'a été fait au niveau de la vente.
L'année dernière on a eu un message similaire et on a fait exactement la même pro‐ cédure, dit-il. Dans le sens, où on avait énormément de monde dans la salle d'at‐ tente.
Il y avait 5 fois plus de monde que l'année passée dans la salle d'attente. Donc, c'est certain qu'il y a des gens qui sont déçus.
Nicolas Racine, présidentdirecteur général de BLEU‐ FEU et du Festival d'été de Québec
Nicolas Racine, précise que le système a autorisé quelques transactions avant 11 h pour s'assurer que « les systèmes de contrôle pour les robots » fonctionnaient bien.
Une méthode à revoir
Une explication corrobo‐ rée par Samantha McKinley, vice-présidente aux commu‐ nications, marketing et af‐ faires publiques du Festival d'été de Québec et de BLEU‐ FEU. Mme McKinley croit qu'il y a eu une erreur de commu‐ nication et qu'il faudrait ré‐ ajuster le tir pour éviter de répéter cette grogne auprès des festivaliers.
Devant le nombre crois‐ sant de personnes qui se trouvaient sur la liste d’at‐ tente, on a voulu ouvrir la billetterie à l’avance pour préserver nos systèmes, a-telle expliqué sur les ondes de l'émission C'est encore mieux l'après-midi, en ajoutant que l'ouverture des valves à midi, tel que prévu, représentait une inquiétude pour l'équipe.
« Force est d’admettre que depuis l'an passé, il y a un engouement monstre avant le dévoilement de la programmation. On devra se pencher sur des façons de faire qui pourraient rendre l'achat de laissez-passer plus fluide et plus facile ».
Samantha McKinley cite notamment l'exemple du fes‐ tival de Glastonbury, en An‐ gleterre, qui organise une lo‐ terie pour permettre une dis‐ tribution aléatoire des billets mis en vente.
L’annonce de la program‐ mation a quant à elle été maintenue à midi.
Tous les laissez-passer vendus en 2 heures
Selon le FEQ, toutes les passes en admission géné‐ rale ont trouvé preneur à 13 h 05, soit deux heures après leur mise en vente. L'an der‐ nier, l'ensemble des bracelets ont été vendus dans le même délai.
Mardi, les 20 000 laissezpasser offerts en prévente aux membres Desjardins se sont envolés en quelques mi‐ nutes à peine. Pas moins de 125 000 bracelets sont desti‐ nés à l’admission générale au coût de 150 $, soit 10 $ de plus qu’en 2023 et 20 $ de plus qu’en 2022.
Les festivaliers se donnent maintenant rendezvous le 4 avril à midi pour pour la vente des passes avant-scène.
Avec la collaboration d'Émilie Warren
nisation a doublé le volume des cachets remis aux ar‐ tistes. Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord c’est un mar‐ ché très concurrentiel et les cachets, depuis la pandémie, ont monté de 25 % à 50 %, donc il faut suivre la parade, dit-il. On a aussi des moyens plus importants pour inves‐ tir. On veut se distinguer comme un événement ma‐ jeur au Québec et c'est le cas.
L’organisation voit les billets de sa 31e édition s’en‐ voler rapidement. Tous les passeports ont été vendus en quelques jours et cer‐ taines soirées sont presque complètes.
Il reste des billets journa‐ liers, mais là aussi, ça va très, très vite, avise Thomas Gré‐ goire.