Budget 2024-2025 : des Fransaskois vigilants saluent les investissements en santé
L'investissement en santé contenu dans le budget provincial de l’année 20242025 rassure des membres de la communauté fransas‐ koise, même s'ils attendent des réponses à certaines préoccupations, notam‐ ment la formations d'infir‐ mière.
Le gouvernement de la Saskatchewan accordera une enveloppe de 7,59 milliards $ au ministère de la Santé, soit une augmentation de 726,4 millions $ par rapport à l'an‐ née précédente.
Selon la présidente de la Société Santé en français, Dre Anne Leis, les fonds al‐ loués à la santé visent à satis‐ faire un large éventail de per‐ sonnes en cette année élec‐ torale.
Malgré les investisse‐ ments de la province dans le recrutement et la formation de nouveaux professionnels, la Dre Anne Leis estime qu'il est nécessaire d'améliorer les conditions de travail afin de retenir les nouveaux em‐ ployés.
Si vous avez de jeunes re‐ crues qui commencent à tra‐ vailler, qui ne se sentent pas heureuses dans leur travail, qui ne peuvent pas s’accom‐ plir, faire ce qu’elles avaient rêvé de faire, parce que le système ne le permet pas et bien on n’a pas réussi, af‐ firme la Dre Anne Leis lors d’une entrevue accordée à l’émission Point du jour.
Cependant, cette dernière se dit satisfaite que des in‐ vestissements soient consa‐ crés pour les établissements vieillissants.
Une étudiante en troi‐ sième année du programme bilingue en sciences infir‐ mières à La Cité francophone de l'Université de Regina, Lysa Izere, estime que le re‐ crutement du personnel de santé bilingue est une mé‐ thode pour assurer un ser‐ vice de qualité à la commu‐ nauté fransaskoise.
[Le recrutement de per‐ sonnel de la santé] est une bonne idée, mais je leur re‐ commanderais d’engager des personnes qui peuvent par‐ ler des deux langues offi‐ cielles pour aider ceux qui parlent français dans la com‐ munauté, indique Lysa Izere.
De son côté, le gestion‐ naire de communication de
La Cité francophone de l'Uni‐ versité de Regina, Chidi Igwe, souligne que l'établissement dispose de peu d'informa‐ tions quant aux répercus‐ sions du budget sur la forma‐ tion en sciences infirmières.
M. Igwe mentionne égale‐ ment que des réunions avec divers partenaires du pro‐ gramme seront organisées afin d'évaluer les implications sur le nombre d'inscriptions reçues.
On va pouvoir s’asseoir ensemble, les partenaires, pour décider s’il y aura des changements et quels im‐ pacts ça va avoir sur le nombre d’admissions ou d’étudiants qu’on pourrait ad‐ mettre dans ces pro‐ grammes-là, explique-t-il.
Alors que le quota habi‐ tuel du programme en sciences infirmières est de sept personnes par cohorte, ce chiffre sera porté à neuf étudiants en septembre, note Chidi Igwe.
Avec les informations d’Anne-Frédérique Tremblay, Fred Harding et Sacha-Wilky Merazil