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Funéraille­s de Brian Mulroney, les témoignage­s affluent en Mauricie

- Louis Cloutier

Les funéraille­s nationales de l'ancien premier mi‐ nistre Brian Mulroney ont été célébrées aujourd'hui à la basilique Notre-Dame à Montréal. Au moins trois membres de la classe poli‐ tique de la région y ont as‐ sisté; le ministre FrançoisPh­ilippe Champagne, l'exministre Pierre H. Vincent et le député Louis Plamon‐ don.

Brian Mulroney s'est ar‐ rêté à plusieurs reprises en Mauricie. La première fois était lors de la course à la chefferie qui devait le porter à la tête du Parti progres‐ siste-conservate­ur. L’ex-pre‐ mier ministre a laissé sa marque dans la région.

En 1984, Christian Éthier avait été recruté à titre d'atta‐ ché de presse francophon­e pour la campagne électorale du chef conservate­ur.

Comme on ne sait jamais de quoi sont faits les lende‐ mains en politique, l'attaché de presse a préféré jouer sûr et a accepté un poste d'ensei‐ gnant qu'on lui proposait en même temps. Il a encore ça à l'esprit, 40 ans plus tard.

Je voyais bien que Brian Mulroney avait de très bonnes chances de rentrer, indique Christian Éthier.

Ce dernier se demande aujourd'hui s'il doit entrete‐ nir des regrets. Il indique que dans tous les cas c’était une belle expérience.

Même si Christian Éthier n’a occupé que très briève‐ ment la fonction, il n'en fallait pas plus pour pour qu’il se fasse une idée sur son pa‐ tron.

Mulroney était un homme charmant, charismati­que, qui regardait les gens comme je vous regarde présente‐ ment...dans les yeux. Christian Éthier, retraité De l'intérieur de la Basi‐ lique Notre-Dame, où il assis‐ tait aux funéraille­s de son an‐ cien chef, l'ancien ministre et député de Trois-Rivières, Pierre H. Vincent s'est rap‐ pelé sa toute première conversati­on avec Brian Mul‐ roney.

C'était en mars 1984, au moment de son investitur­e à titre de candidat conserva‐ teur dans Trois-Rivières alors qu'il avait défait ses oppo‐ sants Guy Leblanc et Paul Charest.

Le lendemain à sept heures le téléphone sonne chez moi. C'était Brian qui appelait pour me féliciter, in‐ dique Pierre H. Vincent.

Le député bloquiste Louis Plamondon, qui a commencé sa carrière politique avec les conservate­urs en 1984, dé‐ plore qu'en Brian Mulroney le Québec perd un grand allié.

En même temps qu'on va enterrer Monsieur Mulroney, on enterre aussi tous les es‐ poirs du Québec parce qu'il n'y aura plus jamais un pre‐ mier ministre qui va tenter, de façon aussi près, de ré‐ pondre aux aspiration­s du Québec, affirme-t-il.

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