La Saskatchewan investira dans la formation de policiers si la GRC s’engage à les recruter
Afin d’augmenter le nombre de policiers de la Gendarmerie royale du Ca‐ nada (GRC) en Saskatche‐ wan, la province souhaite financer leur formation à condition que la police montée s’engage à les re‐ cruter.
Le ministère des Services correctionnels, de la Police et de la Sécurité publique tra‐ vaille avec le syndicat qui re‐ présente des milliers de membres de la GRC, la Fédé‐ ration nationale de la police, la GRC et le gouvernement fédéral pour embaucher da‐ vantage de membres de la police montée.
Au mois de janvier, le syn‐ dicat avait demandé une en‐ veloppe de 100 millions de dollars sur cinq ans afin d’embaucher 300 membres permanents.
Dans le dernier provincial, un montant de 641 millions de dollars a été alloué au mi‐ nistère des Services correc‐ tionnels, de la Police et de la Sécurité publique. De cette somme, 228 millions de dol‐ lars sont destinés à la GRC de la Saskatchewan, et 21,6 mil‐ lions de dollars au pro‐ gramme de police des Pre‐ mières Nations de la police fédérale.
Mais il pourrait y avoir plus d’argent pour le recrute‐ ment d’agents, sauf qu’il n’est pas encore inclus dans le budget et ne le sera pas tant et aussi longtemps que les policiers ne seront pas recru‐ tés, soutient la province.
Selon le ministre provin‐ cial de la Sécurité publique, Paul Merriman, la Saskatche‐ wan veillera à ce que son ar‐ gent finance les postes lors‐ qu’ils seront pourvus.
Le gouvernement fédéral n'est pas en mesure de faire une affectation des agents de la GRC sans financement, et la province ne peut pas finan‐ cer des policiers sans les avoir sur le terrain, soutient M. Merriman.
Ce que nous allons faire, c'est conclure un accord se‐ lon lequel, s'ils en recrutent, nous les paierons, promet M. Merriman.
Si je veux un budget sup‐ plémentaire et demander au Conseil du Trésor de financer 100 agents supplémentaires de la GRC, il n'y aura pas de problème de notre côté.
Le financement promis par la Saskatchewan permet‐ tra de combler ce qui, selon M. Merriman, représente un taux de vacance de 15 à 18 % dans la province.
La Saskatchewan contri‐ bue à hauteur de 70 % au coût des membres de la GRC et Ottawa prend en charge les 30 % restants, a-t-il pré‐ cisé.
Une bouffée d’oxygène
La commandante en chef de la GRC en Saskatchewan, Rhonda Blackmore explique que le nombre de candidats à la police avait diminué ces dernières années, mais qu'il était en train de remonter.
Face aux difficultés aux‐ quelles elle a été souvent confrontée, l’organisation po‐ licière a été contrainte de faire parfois des gymnas‐ tiques, indique-t-elle.
Nous avons été obligés de réaffecter les fonds prévus pour un poste pour financer un secteur où il y a plus de crimes violents et pour pour‐ voir les postes vacants, af‐ firme Rhonda Blackmore.
Selon elle, pouvoir faire des embauches supplémen‐ taires change vraiment la donne pour nous.
Le représentant de la GRC de la Saskatchewan au sein de la Fédération nationale de la police, Morgan Buckin‐ gham, regrette que l'argent ait fait autant défaut pour ré‐ gler le problème. L’augmen‐ tation d’environ 4,3 millions de dollars par rapport à l'an‐ née dernière ne correspond même pas à l'inflation, re‐
grette-t-il.
Toutefois, il se dit opti‐ miste à propos des discus‐ sions en cours avec le mi‐ nistre Paul Merriman pour des dépenses supplémen‐ taires.
En début d’année, l’en‐ quête du coroner sur les at‐ taques au couteau dans la nation crie de James Smith et le village de Weldon en sep‐ tembre 2022, ayant fait 11 morts et 17 blessés, a recom‐ mandé, entre autres, plus de recrutement dans les équipes spécialisées de la GRC.
Avec les informations de Dayne Patterson
bum, destiné à ses proches.
La cérémonie était à l’image de cet amour musi‐ cal. Elle a été ponctuée par des prestations de Marie-Jo‐ sée Lord et l’Orchestre sym‐ phonique de Montréal avec son chef Rafael Payare, no‐ tamment.
Le tout s’en conclut au son de 18 coups de cloche, pour le 18e premier ministre du Canada.
L’enterrement se fera avec
la famille, en privé.