Le comic-con attire de nouveau les foules à Charlottetown

Des centaines de per‐ sonnes se sont rassem‐ blées au palais des congrès, samedi matin à Charlotte‐ town, à l’Île-du-PrinceÉdouard, pour l’ouverture des portes de la convention Atlantic Entertainment Expo (AEX).

Cette convention de deux jours consacrée à la culture populaire, créée sous l’ancien nom Island Entertainment Expo, prend de l’ampleur. À un point tel qu’on pense maintenant organiser plus de rendez-vous comme celui-ci dans l’année.

Déguisé en personnage des films Ghostbusters, Da‐ niel Scott, un des premiers à l’entrée samedi, attendait avec impatience ce comiccon, qui attire habituellement au-delà de 4000 personnes pendant deux jours.

Je sais qu’ils vendent des billets à la porte, mais ces événements sont toujours complets très vite, a-t-il dit.

L’engouement ne se dé‐ ment pas, car la culture est populaire pour une raison, et il est difficile de l’ignorer, se‐ lon Alex Maine, l'organisateur de la convention.

Je ne connais personne sur Terre qui n'a pas un inté‐ rêt pour au moins une chose qui fait partie de la culture populaire, déclare-t-il.

Pour les visiteurs, c’est l’occasion de rencontrer des artistes, assister à des tables de discussion, participer à des ateliers d’art, dénicher des produits intéressants, compléter une collection, es‐ sayer des jeux de rôle et des jeux vidéo nouveaux ou ré‐ tro, et bien sûr de comparer ses costumes, voire même de s’inscrire au concours de dé‐ guisement.

Parmi les invités de marque à Charlottetown cette année, ils pourront ren‐ contrer des acteurs qui prêtent leurs voix à des per‐ sonnages de jeux vidéo : Ra‐ chel Robinson de Final Fan‐ tasy XIII et Austin Lee Mat‐ thews de la série Fire Em‐ blem. Les bédéistes Sandy Carruthers et Andrew Clark, d’Halifax, lanceront leur Cen‐ tury Man #2 et animeront une discussion.

Maritime Sword School, une école qui enseigne à ma‐ nier l’épée comme on le fai‐ sait au Moyen-Âge, est aussi de retour après avoir fait tourner bien des têtes à la convention, l’année dernière.

Les comic-cons sont de bonnes occasions pour des gens aux intérêts divers de se rencontrer et de nouer des liens. Pour certains d’entre eux, c’est le moment parfait pour s’exprimer et s’épanouir.

Je crois que ça encourage plus de gens à sortir de leur coquille. Beaucoup de gens ici sont anxieux, parce qu’ils ne sont pas habitués à ce genre de choses. Pour eux, c’est vraiment une très bonne activité sociale, ils peuvent briser la glace, dit Alex Maine.

La plus grande diffusion, à travers les communautés en ligne et les réseaux sociaux, de loisirs comme le cosplay a élargi la portée de ces conventions, qui étaient au départ focalisées sur la bande dessinée.

Atlantic Entertainment Expo vient de créer un nou‐ veau rendez-vous, les 13 et 14 avril à Fredericton au Nouveau-Brunswick. Selon Alex Maine, on envisage l’idée de tenir une conven‐ tion supplémentaire en été à Charlottetown.

D’après le reportage de Ju‐ lien Lecacheur