La fin d’une époque pour les hebdos du Lac-Saint-Jean, avec la disparition du Publisac
À compter du mois d’avril, les citoyens du Lac-SaintJean devront se rendre dans l’un des 130 points de dépôt identifiés pour obte‐ nir les journaux gratuits de Trium Médias. Les entre‐ prises les recevront plutôt par la poste.
Actuellement, Le LacSaint-Jean, Le Nouvelles Hebdo et L’Étoile du Lac sont distribués à même le Publi‐ sac. La fin de celui-ci force l’entreprise à revoir ses fa‐ çons de faire.
Déjà en 2022, Trium Mé‐ dias avait changé le mode de distribution du journal Le Ré‐ veil à Saguenay. La publica‐ tion n’est pas distribuée à chaque domicile, mais se re‐ trouve plutôt dans des boîtes de métal installées dans une cinquantaine de points de dépôt.
Devant le succès plus im‐ portant qu’espéré de ce mode de distribution, celui-ci sera étendu aux trois hebdo‐ madaires jeannois.
Ça fonctionne bien au Sa‐ guenay alors on est confiant que ça va faire la même chose au Lac-Saint-Jean.
Marlène Claveau, copro‐ priétaire et directrice des ventes, Trium Médias
Une campagne de publi‐ cité majeure sera mise en place pour faire connaître les lieux de distribution et aviser la population de ce change‐ ment.
En entrevue à l’émission C’est jamais pareil, la copro‐ priétaire de Trium Médias, Marlène Claveau, a avoué que la distribution via le Pu‐ blisac était la meilleure solu‐ tion. La nouvelle méthode est plus dispendieuse pour l’entreprise et les efforts pour créer un nouveau réseau de distribution sont importants. Par contre, elle y voit des points positifs, notamment le fait que les entreprises pour‐ ront désormais recevoir les journaux par Postes Canada.
Au final, je pense que notre réseau va être de meilleure qualité que ce qu’il était à la fin avec le Publisac.
Marlène Claveau, copro‐ priétaire et directrice des ventes, Trium Médias
Même si le contexte mé‐ diatique est difficile, l’entre‐ prise est convaincue que les journaux imprimés ont en‐ core leur place.
On fait tout un développe‐ ment au niveau du web, mais ce qui rend uniques les heb‐ dos du Lac-Saint-Jean et ce qui nous rend le plus acces‐ sible à notre lectorat, c’est vraiment d’avoir des copies imprimées. On y croit encore, indique Mme Claveau.