Radio-Canada Info

Sensibilis­er les enfants aux soins à l’hôpital grâce aux oursons en peluche

- Flavie Villeneuve

Soigner un ourson pour avoir moins peur lors d’une visite à l’urgence, c'est le concept de l’hôpital des oursons du Cégep de Lévis. Une vingtaine d’enfants d’environ 4 ans ont enfilé un sarrau et joué à l’ap‐ prenti-médecin, sous la su‐ pervision d'étudiantes en soins infirmiers.

Née en Europe il y a plu‐ sieurs années, cette idée a été reprise au pavillon de médecine de l’Université La‐ val en 2018, puis depuis 2022, à plus petite échelle, au Cégep de Lévis.

Nathalie Tremblay en‐ seigne les soins infirmiers de‐ puis 25 ans. Elle voulait mettre en pratique son en‐ seignement lors de son volet laboratoir­e.

Très ludique, l’activité pour les enfants permet sur‐ tout aux étudiants d’effectuer un premier contact gagnant et de vulgariser les termes utilisés durant les soins.

Jamais trop tôt pour ap‐ prendre

Souvent, on reçoit des en‐ fants à l’hôpital pour des soins infirmiers et les enfants ont peur et le fait de pouvoir soigner leur propre ourson, ça enlève la peur, explique l’enseignant­e au micro de Première heure.

Tout est conçu pour que l’activité ait l’air le plus réa‐ liste possible, même la liste des soins; effectuer une prise de sang, panser les plaies, poser un plâtre à leur pe‐ luche, les enfants se sont fa‐ miliarisés avec les soins.

Les enfants peuvent vrai‐ ment faire une prise de sang et remplir les tubes. Ensuite on envoie les tubes se faire analyser au laboratoir­e, dé‐ crit Mme Tremblay, qui pré‐ cise tout de même que les poches de sang sont du jus.

Plusieurs ateliers sont mis en place dans le laboratoir­e et l’enfant est toujours super‐

visé par les étudiants.

Session bonbon

L’hôpital des oursons est le moment attendu dans le cursus collégial, à en écouter les étudiantes qui qualifient le semestre de session bon‐ bon.

Quand tu es en première année ou deuxième année, tu as hâte d’être en troisième année ou quatrième année pour vivre l'hôpital des our‐ sons, confie l’étudiante Emma Quéau.

Emma Quéau, qui a déjà vécu la formation, considère que cette activité lui a permis d’être plus à l'aise sur le mar‐ ché du travail, alors qu'elle a eu une expérience au service pédiatriqu­e d’un hôpital.

Avec les informatio­ns de Mireille Roberge

l'Ontario suivra l'exemple des autres provinces et modifiera cette politique.

Le ministère du Travail de l'Ontario a déclaré dans un communiqué qu'il entame‐ rait des consultati­ons sur les congés protégés pour les tra‐ vailleurs souffrant d'une ma‐ ladie grave, afin d'égaler les prestation­s de maladie de 26 semaines fournies par l'assu‐ rance-emploi.

Le ministère a annoncé les consultati­ons en no‐ vembre, mais n'a pas fourni d'échéance.

Avec les informatio­ns de

CBC News

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