Cancer : les travaux pour la maison régionale d’hébergement débuteront avant l’été
Les travaux de la maison d’hébergement en cancéro‐ logie commenceront d’ici juin à Rouyn-Noranda même si la moitié des fonds nécessaires à la réali‐ sation du projet n’ont pas encore été récoltés.
La Fondation Santé a amassé 5 millions de dollars dans la dernière année, soit la moitié du budget requis. La campagne de financement Soignés chez nous se pour‐ suit pour rassembler les sommes manquantes et per‐ mettre à la maison d’héber‐ gement d’accueillir les pa‐ tients du Centre régional de radio-oncologie, à partir du printemps 2025.
Dans la dernière année, on a fait les plans, on a consulté les usagers parte‐ naires, on a trouvé l’entrepre‐ neur général et on a validé notre budget, explique Sté‐ phanie Thuot, directrice gé‐ nérale de la Fondation Santé Rouyn-Noranda. Aujourd’hui, on est capable de vous dire que tout se tient.
On est capable de vous li‐ vrer une maison bientôt, si on obtient l’appui nécessaire, mais on y croit fortement. Il faut maintenant entamer la construction et amasser le dernier 5 millions de dollars qu’il nous manque.
Stéphanie Thuot, direc‐ trice générale de la Fonda‐ tion Santé Rouyn-Noranda
La maison d’héberge‐ ment, qui sera située au 10 rue du Terminus Ouest, comptera dix chambres pour loger les patients qui parti‐ cipent à des traitements contre le cancer.
Actuellement, les patients de l’extérieur se retrouvent habituellement dans des hô‐ tels aux frais de la fondation. Un service de navette est à leur disposition.
Avec l’étendue de notre territoire et avec les gens que nous accueillons de la Jamé‐ sie et des communautés cries, c’était un incontour‐ nable d’avoir une maison d’hébergement pour éviter les déplacements, pour offrir du soutien, du réconfort et de multiples services à proxi‐ mité du Centre de radio-on‐ cologie, ajoute Caroline Roy, présidente-directrice géné‐ rale du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue.
Outre les chambres, la maison d’hébergement de‐ vrait comporter un centre de bien-être avec des services de massothérapie et de bain thérapeutique, notamment.
On travaille avec les orga‐ nismes du milieu pour éviter les dédoublements. En tra‐ vaillant avec eux, on n’a pas besoin d’aller chercher beau‐ coup d'employés, car ce sont vraiment les organismes qui vont offrir les services à même leur équipe, complète Mme Thuot.