Perte de services en toxicomanie : « Je m’attends à plus de surdoses mortelles »
Miguelle-Éloïse Lachance, Bienvenu Senga
les pairs pour l'organisme Ré‐ seau ACCESS Network, sur le point de perdre son emploi, tout comme quatre autres employés.
Je m’attends à ce qu’il ait beaucoup de souffrance, a-telle confié jeudi, quelques heures avant un rassemble‐ ment organisé au centre-ville du Grand Sudbury.
Je m’attends à plus de consommation de drogues, à plus de surdoses. Je m’at‐ tends à plus de surdoses mortelles.
Kaela Pelland
Mme Pelland ajoute s’at‐ tendre à davantage de co‐ lère, d’agressivité, de déchets et de flânage. Toutes ces choses sont causées par le manque de services et ça aura un impact pour l’en‐ semble de la communauté sudburoise.
Des utilisateurs des ser‐ vices inquiets
Kevin Peltier, de la Pre‐ mière Nation de Wiiwem‐ koong, a utilisé les services du centre de consommation supervisée de Sudbury. Je me sentais en sécurité en sa‐ chant qu’il y avait du person‐ nel médical sur place.
Le site était utilisé fré‐ quemment par plusieurs per‐ sonnes, ajoute-t-il.
Il souligne que les services qui disparaissent aidaient les plus vulnérables.
En raison d’un manque de financement, nous perdons ces services, et j’ai l’impres‐ sion que cela va faire des ra‐ vages.
Kevin Peltier
Nate Myre, qui profitait notamment des services du Centre d’action pour les jeunes de Sudbury, se sent démuni.
Moi et d'autres personnes ne savons certainement pas quoi faire ensuite, où nous allons aller ou ce que Sud‐ bury prévoit faire pour nous aider, a-t-il confié.
Sensibiliser deurs les déci‐
Kaela Pelland veut faire comprendre aux gouverne‐ ments que la réduction des méfaits ne devrait pas être