Le Parti conservateur de la C.-B. exclut un médecin controversé de ses candidats
Le Parti conservateur de la Colombie-Britannique a écarté un médecin contro‐ versé de l’île Denman de ses candidats aux pro‐ chaines élections provin‐ ciales, quelques heures après l’avoir nommé cette semaine.
Stephen Malthouse avait été annoncé comme faisant partie des candidats en lice dans la circonscription de La‐ dysmith-Oceanside, en vue des élections du 19 octobre.
Connu pour répandre de la désinformation sur la CO‐ VID-19, ce dernier a été sus‐ pendu du Collège des méde‐ cins et des chirurgiens de la Colombie-Britannique il y a deux ans. D’après le site In‐ ternet du regroupement, cette suspension est toujours en vigueur.
À de nombreuses re‐ prises, Stephen Malthouse a maintenu que la COVID-19 n'était pas plus grave qu’une grippe et que les vaccins étaient plus dangereux pour la santé que le nouveau coro‐ navirus. Il a également été lié à un site Internet vendant de faux certificats d’exemption vaccinale.
Nous sommes un nou‐ veau parti, nous avons grandi en un temps record, mais des erreurs sont inévitables. Malheureusement, nous avons nommé plusieurs can‐ didats qui n’étaient pas adé‐ quats pour notre équipe, a affirmé la présidente du parti, Aisha Estey.
Le Parti n’a pas commenté la manière dont le médecin contesté est devenu candi‐ dat.
Plus tôt cette année, une infirmière accusée de ré‐ pandre de la désinformation sur les vaccins, Jan Webb, a également été annoncée comme candidate conserva‐ trice. Celle qui devait se pré‐ senter dans la circonscription d’Esquimalt-Colwood a en‐ suite été écartée à cause de publications controversées sur X.
D’après le politologue de l’Université de la ColombieBritannique Stewart Prest, si le Parti conservateur de la
Colombie-Britannique sou‐ haite devenir l’opposition of‐ ficielle, il doit obtenir l’appui de davantage de BritannoColombiens : Il va devoir être attrayant pour ceux qui sont plus au centre de l'échiquier politique, qui ne souhaitent pas vraiment voter pour un parti sceptique des vaccins, par exemple.
Ces deux incidents pour‐ raient toutefois susciter des questions sur le processus de vote des candidats du parti, selon Stewart Prest.
[Le Parti conservateur] n’est plus un parti de troi‐ sième ou de quatrième place. C’est un parti avec un réel appui et les sondages sont derrière lui. Le choix de ses candidats en lice dans la