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Stationnem­ent au Centre Slush Puppie : la gratuité tire à sa fin

- Martin Comtois

Un changement important attend les utilisateu­rs et vi‐ siteurs du Centre Slush Puppie, trois ans après son ouverture en pleine pandé‐ mie : les guérites donnant accès au stationnem­ent étagé seront activées d’ici la fin de l’été.

Les guérites donnant ac‐ cès au stationnem­ent étagé seront activées d’ici la fin de l’été. Cela marquera la fin de la gratuité complète qui était en vigueur depuis février 2021 à cet emplacemen­t du boulevard de la Cité.

Si tout va comme prévu, au plus tard lors de la pro‐ chaine saison des Olym‐ piques, le stationnem­ent de‐ vrait être payant, a confirmé le maire de Gatineau, Daniel Champagne, en entrevue à Radio-Canada.

Ce dernier rappelle que le stationnem­ent de 834 places sur quatre étages a toujours été conçu de façon à ce qu’il devienne payant. Des défis techniques reliés à la fibre optique ont empêché la Ville de Gatineau de donner suite à ce scénario plus tôt.

Mais dès que ça sera ré‐ glé, ça deviendra payant, as‐ sure M. Champagne, qui est aussi conseiller du district du Versant où se trouve le Centre Slush Puppie. La mu‐ nicipalité n’a pas encore ar‐ rêté de décision sur sa future grille tarifaire, ajoute-t-il.

La Ville tient toutefois à se faire rassurante. Elle planche sur une formule qui ne péna‐ liserait pas les familles qui doivent se rendre à cet édi‐ fice pour le hockey mineur, le patinage artistique et autres activités communauta­ires.

Ces dernières pourraient bénéficier d’une fenêtre de deux à trois heures de gra‐ tuité lors de chaque visite.

Ça ne sera jamais payant pour papa et maman qui vont à l'aréna avec leur en‐ fant. Il y a des alternativ­es qui vont être offertes à ces gens-là, assure Daniel Cham‐ pagne. Et ça ne sera non plus jamais payant pour les retrai‐ tés qui jouent au hockey l’après-midi. Naturellem­ent, s’ils arrivent à 9 h, puis re‐ partent à 14 h, c’est autre chose.

Le maire de Gatineau rap‐ pelle que neuf stationne‐ ments avec 3000 espaces sont disponible­s dans le péri‐ mètre du Centre Slush Pup‐ pie.

Il y a un bon nombre d’es‐ paces qui sont déjà gratuits, dit-il.

C’est sans compter le Ra‐ pibus, ajoute-t-il, dont le cor‐ ridor se trouve à proximité.

J’ai travaillé très fort à mettre en place une initiative de partenaria­t avec la Société de transport de l'Outaouais (STO) afin de permettre aux gens qui participen­t à des événements, que ce soit à la Maison de la culture ou au Centre Slush Puppie, d’utili‐ ser gratuiteme­nt l’autobus avec leur billet [...]. Mais je comprends aussi que papa et maman qui vont à une partie de hockey mineur avec leurs enfants, ils ne partiront pas en autobus avec le sac d’équipement. Il faut toute‐ fois développer l’habitude que les gens utilisent le transport en commun dans un contexte événementi­el.

Le Centre Slush Puppie compte trois glaces commu‐ nautaires en plus d’un am‐ phithéâtre de 4000 sièges qui sert de domicile au club de hockey junior des Olym‐ piques de Gatineau. La Ville de Gatineau n’a pas caché son désir d’y attirer plusieurs événements majeurs, tant au plan sportif que culturel.

L’ensemble du projet, y compris les aménagemen­ts municipaux et le stationne‐ ment étagé, a coûté 104 mil‐ lions de dollars. Il a été réa‐ lisé en partenaria­t publicpriv­é avec l'organisme Vision Multisport­s Outaouais (VM‐ SO), qui s’occupe maintenant de la gestion de l’édifice.

Daniel Champagne sou‐ ligne que VMSO va aussi as‐ surer la gestion de l’espace de stationnem­ent. Mais tout l’élément de la tarificati­on de‐ meure dans les mains de la Ville de Gatineau, précise-t-il.

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