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La CTMA acquiert le bâtiment de la microbrass­erie À l’abri de la tempête

- Marguerite Morin

La microbrass­erie des Îlesde-la-Madeleine À l’abri de la tempête évite la ferme‐ ture en concluant une en‐ tente avec la Coopérativ­e de transport maritime et aérien (CTMA), qui fait l’ac‐ quisition de son bâtiment.

Au début du mois de mars, la microbrass­erie avait lancé un appel à l’aide afin de trouver des partenaire­s dans le but de maintenir l’entre‐ prise en vie à la veille de son 20e anniversai­re de fonda‐ tion.

La CTMA, notamment, a été interpellé­e par la tem‐ pête que traversait la micro‐ brasserie et a répondu à cet appel.

À l’abri de la tempête a développé un produit unique et qui est devenu embléma‐ tique pour notre terroir ma‐ delinot et on considérai­t que ça aurait été une perte im‐ portante pour les Îles si [la microbrass­erie] venait à dis‐ paraître, mentionne la direc‐ trice des communicat­ions à la CTMA, Claudia Delaney.

C’est donc sous cet anglelà que le conseil d’administra‐ tion a entamé des dé‐ marches [pour voir] com‐ ment on pouvait leur venir en aide, continue-t-elle.

C’est dans notre ADN, à la CTMA, ça fait partie de notre mission sociale d’être impli‐ qué dans notre commu‐ nauté.

Claudia Delaney, directrice des communicat­ions à la CTMA

L’entreprise microbrass­i‐ cole devient donc locataire du bâtiment qui l’abrite.

C’est un peu un retour aux sources pour nous, parce qu’on était déjà locataire il y a vingt ans et on l’avait acquis par la suite, note Anne-Marie Lachance, la fondatrice d’À l’abri de la tempête. Mais ça ne change pas grand-chose dans les faits, dans le sens où nos opérations vont conti‐ nuer comme à l’habitude […]. On redevient locataire avec plein pouvoir sur nos opéra‐ tions, poursuit-elle.

Ça nous amène l’air dont on avait besoin, ça nous en‐ lève une grosse pression fi‐ nancière et ça nous permet de sécuriser la prochaine sai‐ son estivale.

Anne-Marie Lachance, fondatrice de la microbrass­e‐ rie À l’abri de la tempête

On ne connaît rien à la bière et c’est très loin de nos opérations et de nos activités courantes et notre volonté n’est pas de nous immiscer

dans l’entreprise directe‐ ment, mais bien de trouver une façon d’aider sans pour autant investir dans l’entre‐ prise et investir dans l’immo‐ bilier, c’était la formule ga‐ gnante, ajoute Mme Delaney.

Le montant de la transac‐ tion n’a pas été révélé pour des raisons de confidenti­a‐ lité.

C’est une transactio­n pri‐ vée, mais ce qu’on peut dire, c’est qu’on s’est vraiment en‐ tendus sur un prix qui était gagnant pour tout le monde et qui reflétait la valeur, fina‐ lement, précise Claudia Dela‐ ney.

Autrement, Mme La‐ chance indique que l’offre d’achat est signée et que la transactio­n officielle sera no‐ tariée d’ici la fin du mois.

Les deux parties se sont également entendues sur le fait qu’À l’abri de la tempête pourrait racheter le bâti‐ ment, si elle le désirait.

Anne-Marie Lachance in‐ dique que les opérations de la microbrass­erie reprennent leur cours normal et les pré‐ paratifs en vue de la saison estivale et des célébratio­ns autour de leur 20e anniver‐ saire vont bon train.

À l’abri de la tempête compte 15 employés à l’an‐ née et jusqu’à une quaran‐ taine en période estivale.

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