Retour souhaité pour les séances du conseil d’administration du CIUSSS en personne
L'Alliance du personnel pro‐ fessionnel et technique de la santé et des services so‐ ciaux (APTS) souhaite le re‐ tour des séances en per‐ sonne du conseil d'adminis‐ tration du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-SaintJean.
C'est que depuis le début de la pandémie, il n'est plus possible d'assister aux séances du C. A., car elles se déroulent en virtuel unique‐ ment. Ceci comporte plu‐ sieurs irritants, dont l’obliga‐ tion de faire parvenir les questions aux membres du conseil quelques heures à l’avance.
Pour le moment, les séances du conseil d'admi‐ nistration se tiennent sur Zoom et sont diffusées sur YouTube.
On est représentant de 3000 employés au CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean et avoir accès aux membres du C. A. pour faire des représen‐ tations, poser nos questions en présence, ça fait toute une différence pour discuter avec eux, faire des sousquestions. Puis même après les séances publiques, on a accès en personne à ces gens-là. C'est des gens qui prennent de grandes déci‐ sions, qui ont de l'impact sur la population du SaguenayLac-Saint-Jean, mais aussi les travailleuses et travailleurs, a mentionné Karine Ferland, représentante nationale de l'APTS.
Le son de cloche est le même du côté du Syndicat du personnel paratechnique des services auxiliaires et de métiers de la santé et des services sociaux du Sague‐ nay-Lac-Saint-Jean. Selon le président du syndicat, Olivier Côté, il est important pour ses membres d’avoir la possi‐ bilité de rencontrer les diri‐ geants. C’est une opportunité en or pour eux alors qu’il est possible de poser des ques‐ tions, de faire valoir leurs be‐ soins et leurs demandes.
Il est également plus diffi‐ cile pour les médias de com‐ poser avec le mode virtuel.
Les salles en d’aménagement cours
Du côté du CIUSSS, il est indiqué que l’organisme ai‐ merait bientôt proposer une formule hybride, à savoir que les séances se tiendraient dans des salles et qu’elles se‐ raient diffusées sur Internet.
Notre objectif est de re‐ prendre les séances en pré‐ sence. Toutefois, des aména‐ gements doivent être effec‐ tués pour doter nos salles des technologies requises pour être en mesure de diffu‐ ser les séances en direct de manière optimale. L'aména‐ gement des salles est d'ailleurs en cours, a assuré Mélissa Bradette, conseillère cadre aux communications et relations médias au CIUSSS.
Selon elle, le taux de parti‐ cipation est plus élevé en ligne.
La prochaine séance du conseil d’administration aura lieu le 5 juin.
Nous passerons donc en mode hybride (présence et virtuel) dès que nos salles servant aux rencontres du conseil au Lac-Saint-Jean et au Saguenay seront adéqua‐ tement équipées, a-t-elle ajouté.
Ailleurs au Québec, cer‐ taines régions ont adopté le mode hybride, comme la Côte-Nord et la Gaspésie. Par contre, ce n’est toujours pas le cas en Outaouais, à Mon‐
tréal et en Mauricie.
La FADOQ comprend
À la FADOQ SaguenayLac-Saint-Jean-Ungava, un or‐ ganisme qui vient en aide aux aînés, on croit que les rencontres en présentiel sont une bonne chose, mais on comprend que ce n'est pas la priorité du domaine de la santé en ce moment.
Il n'est jamais trop tard pour bien faire, il faut com‐ prendre ça. D'un autre côté, il y a différents enjeux au ni‐ veau du domaine de la santé.
Présentement, moi je pense que ce qui est correct c'est d'avoir fait une analyse. Il n'y avait pas péril en la demeure [...], on comprend qu'il y avait des enjeux de plus grande importance à traiter, a indi‐ qué le directeur général de la section régionale, Patrice StPierre.
D'après un reportage d'Alexandra Duchaine
une liste d'attente de plu‐ sieurs années.
Cet hôpital accueille les patients de la province qui ont besoin d'une réadapta‐ tion psychiatrique à plus long terme.
L’établissement compte 284 lits, dont 188 lits de ré‐ adaptation psychiatrique et une aile sécurisée de 96 chambres pour les délin‐ quants.
Dans un communiqué, le ministère de la Santé indique qu'à Regina, des services sont disponibles pour les personnes ayant des pro‐ blèmes persistants de santé mentale et de toxicomanie.
Il s'agit notamment d'une unité de stabilisation de la santé mentale, des loge‐ ments supervisés et d'autres soutiens à long terme.
Tous ces services peuvent ne pas convenir dans tous les cas, en fonction du niveau de complexité et des besoins de la personne, précise le com‐ muniqué.
Le nouveau plan d'action de la province en matière de santé mentale prévoit l'ajout de 500 nouvelles places de traitement pour les per‐ sonnes aux prises avec des dépendances.
Au total, 183 places de traitement des dépendances ont été annoncées jusqu'à présent, dont un centre de traitement de 60 lits à Lum‐ sden, près de Regina.
Cependant, Pam Sander‐ son soutient que la province est en retard par rapport au reste du Canada.
Elle aimerait voir des loge‐ ments de soutien pour la santé mentale, en particulier pour les soins complexes, do‐ tés d'un personnel profes‐ sionnel.
Son fils a récemment été inscrit sur une liste d'attente pour un foyer de Regina géré par la Phoenix Residential Society.
Ce refuge aide les per‐ sonnes souffrant de toxico‐ manie, de troubles psychia‐ triques et d'autres pro‐ blèmes. Mais elle ne sait pas combien de temps elle devra attendre avant que son fils puisse entrer dans le foyer.
Combien de patients y a-til dans les rues de Regina et de Saskatoon, et dans toutes les autres petites villes de la province, qui voient des per‐ sonnes souffrant de troubles mentaux graves, dans la rue, sans aucun soin, s'indigne Mme Sanderson.
Avec les informations de Louise BigEagle