Une formation avancée pour prescrire des médicaments sera offerte aux pharmaciens
Le gouvernement de la Sas‐ katchewan investit 137 000 $ dans une formation avan‐ cée qui sera offerte aux pharmaciens de la province pour leur permettre de prescrire certains médica‐ ments à leurs patients. La première cohorte de ce programme pilote de l’Uni‐ versité de la Saskatchewan débutera la formation en janvier 2025.
Les pharmaciens qui par‐ ticiperont à ce cours pour‐ ront ensuite prescrire cer‐ tains médicaments à des pa‐ tients qui souffrent d’asthme, de diabète, de certaines ma‐ ladies pulmonaires, de pro‐ blèmes cardiaques et d’hy‐ pertension.
La formation se déroulera principalement en ligne, à temps partiel. Des expé‐ riences pratiques sur le ter‐ rain sont également prévues dans le cadre de ce pro‐ gramme.
Le ministre de l'Enseigne‐ ment supérieur de la Saskat‐ chewan, Gordon Wyant, es‐ time que cette formation permettra aux pharmaciens d’offrir davantage de services à leurs patients.
Les pharmaciens sont souvent le premier point de contact pour plusieurs per‐ sonnes, surtout en milieu ru‐ ral, affirme-t-il.
Pour le moment, les phar‐ maciens peuvent unique‐ ment donner des prescrip‐ tions pour quelques pro‐ blèmes de santé mineurs, comme la nausée et des vo‐ missements lors d’une gros‐ sesse.
L’annonce du gouverne‐ ment provincial permettra aux pharmaciens saskatche‐ wanais de se rapprocher de ceux de l’Alberta et de la Nouvelle-Écosse, qui ont éga‐ lement l’autorité de prescrire certains médicaments.
La directrice adjointe du département d’éducation continue en pharmacie de l’Université de la Saskatche‐ wan, Danielle Larocque, croit que cette annonce offrira une solution aux patients qui ne sont pas capables de trou‐ ver un médecin de famille.
Ce sera une nouvelle ave‐ nue formidable pour les soins de santé en Saskatche‐ wan, soutient-elle.
Cette annonce du gouver‐ nement réjouit également la présidente du Collège des professionnels de la pharma‐ cie de la Saskatchewan, Tania Schroeder.
Cette formation permet‐ tra de préparer les pharma‐ ciens à ces nouvelles respon‐ sabilités, souligne-t-elle.
Avec les informations de Camille Cusset