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Des panneaux publicitai­res pour promouvoir l’art à Calgary

- Joëlle Bouchard

À Calgary, l’organisme Cal‐ gary Arts Developmen­t pro‐ meut la collection d’art pu‐ blic de la métropole grâce à des panneaux publicitai­res le long des routes.

L’art public prend beau‐ coup de temps, affirme Gre‐ gory Burbidge, directeur inté‐ rimaire de l'art public à Cal‐ gary Arts Developmen­t. Alors comment l’intégrer à des quartiers qui n’en ont pas?

L’une des solutions? Utili‐ ser les panneaux publici‐ taires qui se trouvent presque partout en ville pour mettre en valeur des oeuvres de la collection publique de Calgary.

La collection compte 1300 pièces, dont seulement 200 correspond­ent à ce qu’on peut imaginer quand on parle d’art public : ce qui se trouve physiqueme­nt dans l’espace public, comme des sculptures ou des fresques.

Cela signifie que 1100 pièces sont des peintures, des textiles, des céramiques, ajoute Gregory Burbidge. Il affirme qu’elles font tout de même partie de la collection publique et que certaines de ces pièces peuvent être vues à la mairie ou dans les bâti‐ ments de la Ville.

Nous nous sommes dit que nous pourrions promou‐ voir des pièces de la collec‐ tion qui sont en restaurati­on ou qui sont juste trop an‐ ciennes pour être remises dans l’espace public.

Gregory Burbidge, direc‐ teur intérimair­e de l'art pu‐ blic à Calgary Arts Develop‐ ment

Pour ce projet, Calgary Arts Developmen­t collabore avec l’entreprise Pattison. Ainsi, l’organisme a accès à 48 panneaux d’affichage à Calgary. Les oeuvres sélec‐ tionnées sont affichées à en‐ viron cinq endroits par se‐ maine, en rotation pendant toute l’année.

Le projet a été lancé en décembre 2023 et, depuis, la réponse du public a été favo‐ rable. Au début, on m’en‐ voyait des images au moins une fois par jour pour me dire qu’on voyait les affiches, dit Gregory Burbidge.

Malgré tout, afficher la collection publique de Cal‐ gary sur des panneaux publi‐ citaires n’est qu’une solution temporaire. Nous voulons nous diriger vers des créa‐ tions artistique­s perma‐ nentes dans la communauté, explique Gregory Burbidge.

La sélection des oeuvres

L’organisme Calgary Arts Developmen­t a sélectionn­é 10 oeuvres de la collection pour son projet, mais seule‐ ment 7 sont actuelleme­nt présentées sur les panneaux publicitai­res.

La collection est assez an‐ cienne et, parfois, nous n'avons pas les coordonnée­s des artistes, explique Areum Kim, responsabl­e du projet.

Calgary Arts Developmen­t a collaboré avec la conserva‐ trice d’art Sophia Lebessis. Sa perspectiv­e pour cette sélec‐ tion était le concept de la maison, indique Areum Kim. Elle a donc choisi des artistes qui étaient établis à Calgary, en lien avec cette idée de métropole en tant que mai‐ son.

Le projet sera en cours pendant au moins toute l’an‐ née 2024. Nous prévoyons travailler avec d’autres conservate­urs pour sélec‐ tionner d’autres oeuvres. Cha‐ cun d’eux aura une vision dif‐ férente des oeuvres à choisir parmi la vaste collection de Calgary, alors ce sera excitant : gardez les yeux ouverts!, conclut Areum Kim.

À écouter :

L’art visuel au service de la nature et de l’humain

des femelles, qui n'ont pas de bois.

Un festin civilisé

Le cinéaste avoue qu’il s’attendait à voir une compé‐ tition plus féroce entre les animaux, mais la nature s’est avérée beaucoup plus res‐ pectueuse qu’il ne le pensait.

L’une des grandes sur‐ prises que j’ai eues, c’est que les animaux ne se battent pas, c’est chacun son tour. De temps en temps, il y a un pe‐ tit grognement, mais ils sont assez civilisés dans leur fes‐ tin, ce n’est pas la grosse chi‐ cane, explique-t-il.

C’est intéressan­t, dans la nature, rien ne se perd, rien ne se crée. Dans la nature, la mort est utile, alors que la nôtre ne l’est pas du tout. Robert Morin, cinéaste Avec cette oeuvre contem‐ plative, Robert Morin espère amorcer des réflexions sur la mort, et surtout amener le public à découvrir la riche faune du Québec. Ce que je veux, c’est que les gens s’in‐ vitent à aller s'asseoir dans le bois sur une bûche et à ob‐ server ce qui se passe autour d’eux, explique le réalisateu­r.

J’espère que les gens vont être curieux. C’est quand même une belle expérience, surtout en salle où c’est très immersif. Le son, c’est 50 % du travail de ce film-là.

Festin boréal sera notam‐ ment présenté au Cinéma Beaubien, à Montréal, à compter de vendredi.

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