The Abandons, la nouvelle série Netflix qui sera tournée en Alberta
Les bottes de cowboys prendront d'assaut les rues de Calgary, et pas seule‐ ment pour la durée du fes‐ tival country Stampede. The Abandons, une série produite par Netflix, sera en tournage de mai jusqu'à octobre dans la ville et les environs.
L'organisation à but non lucratif Keep Alberta Rolling y voit un autre exemple de l’at‐ tractivité grandissante de la province pour l’industrie ci‐ nématographique.
On a gagné huit Emmys avec la série The Last of Us et Prey, lance le responsable de la promotion pour Keep Al‐ berta Rolling, Brock Skretting.
Selon lui, il y a un avant et un après The Last of Us dans la province. La série, qui a en‐ traîné des retombées écono‐ miques de 141 millions de dollars, a contribué à mettre la province sur la carte.
Il y a beaucoup d'indica‐ teurs positifs, croit Brock Skretting. Il cite en exemple l’accord de trois ans qui vient d’être signé entre Netflix et le syndicat de travailleurs du ci‐ néma de Calgary, la section locale 212 de l’Alliance inter‐ nationale des employés de scène, de théâtre et de ci‐ néma (IATSE).
C'est un signe que le géant américain de la diffu‐ sion en continu croit au po‐ tentiel de l’Alberta, soutient M. Skretting.
L'organisme Keep Alberta Rolling a été créé pour mettre en valeur le potentiel de l'industrie cinématogra‐ phique en Alberta.
Un été western
The Abandons se dérou‐ lera dans un Oregon fictif des années 1850. La série met en scène deux personnages fé‐ minins principaux, une mère de famille qui ne recule de‐ vant rien pour protéger ses quatre enfants adoptifs et une entrepreneure qui fera tout pour faire fructifier la fortune minière qu'elle a hé‐ ritée de son mari.
Ces deux matriarches se‐ ront jouées par Lena Headey (Le trône de fer) et Gillian An‐ derson (The Crown et Éduca‐ tion sexuelle).
Netflix décrit The Aban‐ dons comme une bataille sanglante pour la survie.
En plus des visages connus, la production est à la recherche de figurants de tous genres, âgés de 8 à 80 ans, pour prendre part à quelques jours de tournage cet été.
Keep Alberta Rolling, qui a lancé l’appel à candidatures, dit cibler particulièrement des personnes avec des looks authentiques, des vi‐ sages uniques, des tra‐ vailleurs et ouvriers, et des amputés.
L’Alberta, le secret moins bien gardé le
Je crois que l’Alberta a été un secret bien gardé pendant longtemps, dit Brock Skret‐ ting, mais ce n’est plus le cas aujourd'hui. Le mot s'est passé dans l’industrie et tout le monde veut faire de plus en plus de projets ici.
L'Alberta est un endroit qui peut tout représenter. Du centre des États-Unis aux pe‐ tites villes, en passant par toutes les époques.
Brock Skretting, respon‐ sable de la promotion pour Keep Alberta Rolling
Avec les Rocheuses, les Badlands et les forêts, la va‐ riété de paysages offre des possibilités immenses, sou‐ ligne M. Skretting.
L’ajout d’incitatifs, comme le crédit d'impôt du gouver‐ nement de l'Alberta pour le cinéma et la télévision, aide aussi grandement à rendre la province plus attrayante pour l’industrie, croit-il.