Un Beauceron parmi les victimes de la frappe sur un convoi humanitaire à Gaza
Un des sept travailleurs hu‐ manitaires tués dans un bombardement israélien était originaire de SaintGeorges, en Beauce. Jacob Flickinger, 33 ans, a été tué alors qu'il assurait la sécu‐ rité d'un convoi humani‐ taire de la World Central Kitchen, un organisme de distribution d’aide alimen‐ taire.
Il aura donné sa vie pour une cause vraiment noble, laisse tomber sa mère, Sylvie Labrecque. Elle souhaite avant tout que son fils n’ait pas été tué en vain. J'espère vraiment que son départ ne passera pas sous silence. Que ce soit d'arrêter la tue‐ rie, d'arrêter la violence, que ce soit de retourner tous les otages à leur famille, il faut qu'un moment donné cette fichue guerre ait quelque part une fin.
Jacob Flickinger était un vétéran des forces armées canadiennes, dans lesquelles il a servi de 2008 à 2019. Sa mère raconte qu’il a été en‐ voyé en Afghanistan en 2010 et qu’il a rapidement eu la pi‐ qûre pour les missions à l’étranger.
Il s’est joint à la World
Central Kitchen à l’automne 2023 et a rapidement été en‐ voyé au Mexique pour distri‐ buer de l’aide alimentaire après le passage de l’Oura‐ gan Otis. Jacob Flickinger adorait aider les gens, ra‐ conte son père, John Flickin‐ ger, et il était fier de mettre ses habiletés acquises dans l’armée au service de l’aide humanitaire.
Le travailleur humanitaire canado-américain était à Gaza depuis quelques se‐ maines quand son convoi a été bombardé. Il devait ren‐ trer au Costa Rica, où il habi‐ tait depuis deux ans avec sa femme et son fils de 18 mois, à la fin de la semaine.
Bavure ou attaque blée? ci‐
Israël a invoqué la bavure militaire et déclenché une en‐ quête sur le bombardement qui a tué les sept travailleurs humanitaires, dont Jacob Fli‐ ckinger.
Ses parents sont quant à
eux persuadés qu’il s’agissait d’une attaque ciblée, alors que le convoi circulait dans un corridor humanitaire clai‐ rement identifié. C'est hor‐ rible. Je pense vraiment que ce qui est arrivé, c'était plani‐ fié, c'était voulu. On veut af‐ famer ces gens-là, on veut que tous ces enfants, ces femmes et ces êtres-là crèvent. C'est horrible, c'est inacceptable, dénonce Sylvie Labrecque.
Il y a une partie de moi qui souhaite qu'à travers cet événement-là, la vie de Jacob ait un sens plus grand que lui-même, parce qu'il avait une force intérieure in‐ croyable. C'était vraiment un être d'exception.
Sylvie Labrecque, mère de Jacob Flickinger
Les parents endeuillés at‐ tendent maintenant le rapa‐ triement du corps de leur fils. Le gouvernement du Canada est impliqué dans les opéra‐ tions, en collaboration avec la World Central Kitchen. Les funérailles auront lieu à Saint-Georges.
Près de 200 travailleurs humanitaires ont été tués dans la bande de Gaza de‐ puis le 7 octobre.
Cette nouvelle peut être consultée en arabe sur le site de RCI.
Avec la collaboration de Sarah Leavitt
Selon Adam Wynne, ce groupe pourrait établir un cadre pour ce genre de de‐ mande.
Roxanne Earle, elle, compte mener sa cause jusque devant le conseil mu‐ nicipal pour tenter de retirer cette désignation qui blesse symboliquement sa famille.
Adam Wynne ajoute que si le propriétaire est insatis‐ fait de la conclusion du conseil municipal, il peut por‐ ter la cause devant le Tribu‐ nal ontarien de l'aménage‐ ment du territoire.
La décision finale dans ce dossier pourrait créer un pré‐ cédent en Ontario, explique M. Wynne, alors que Toronto révise le nom de person‐ nages controversés qui hantent son passé et visible‐ ment son présent.
Avec les informations de Michael Smee de CBC News