Des chauffeurs d’autobus scolaires bientôt en grève

La rencontre de concilia‐ tion de la dernière chance tenue mardi entre les 36 chauffeurs d'Autobus Volti‐ geurs de Drummondville et leur patron s'est avérée être un échec, selon deux sources syndicales de la CSN à Radio-Canada.

Ces chauffeurs, qui gagnent en moyenne 19,22$ l'heure, déclencheront donc une grève générale illimitée comme convenu le 8 avril prochain.

Environ 1500 des 10 000 élèves du Centre de services scolaire des Chênes (CSSDC) inscrits au transport scolaire en seront donc privés dès

lundi.

Grève en Estrie le 18 avril

En Estrie, les chauffeurs des Autobus B. Dion, des Au‐ tobus des Cantons, d'Auto‐ bus Coaticook, des Autobus de l'Estrie et des Autobus La Sapinière seront par ailleurs en grève le 18 avril. Plusieurs centaines d’élèves devront alors trouver un autre moyen de se rendre en classe.

Un avis de grève a été en‐ voyé au ministère du Travail.

Les quelque 215 syndi‐ qués souhaitent une bonifi‐ cation de leur salaire. Un chauffeur gagne actuelle‐ ment environ 25 000 $ par année.

C’est un travail qui est exi‐ geant avec de grandes res‐ ponsabilités et avec de petits salaires.

Josée Dubé, présidente du secteur transport scolaire pour la Fédération des em‐ ployées et employés de ser‐ vices publics-CSN .

On sort le matin, on sort le soir. La valorisation n’est pas là, l’attraction, la réten‐ tion n’est pas là non plus. On est vraiment dans un mo‐ ment charnière dans le trans‐ port scolaire. Les transpor‐ teurs se sont battus pour avoir des enveloppes qui ont été bonifiées, ils l’ont mainte‐ nant. Il faut vraiment que ça soit remis, une part, pour les chauffeurs d’autobus, ajoute Josée Dubé.

Les syndiqués ont égale‐ ment voté en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu'à la grève générale illimitée.

Les négociations se pour‐ suivent avec l'employeur. Leur convention collective est échue depuis juin.