Radio-Canada Info

Une 2e rupture de conduite d’eau en 2 jours dans un hôpital d’Halifax

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Une deuxième rupture de conduite d'eau à l'hôpital Queen Elisabeth II (QEII) d'Halifax a entraîné jeudi de lourdes conséquenc­es. En fin de journée, le chauf‐ fage et l'eau courante ont été rétabli.

Les ruptures ont affecté plusieurs bâtiments, notam‐ ment l'infirmerie d'Halifax, le bâtiment Veterans Memorial, Abbie J. Lane et la centrale électrique.

L'équipe d'interventi­on d'urgence se réunit toute la journée et nous examinons ce que nous pouvons faire et si nous pouvons revenir à des conditions normales de‐ main.

John Gillis, chef des com‐ munication­s pour Santé Nou‐ velle-Écosse

Mercredi, Santé NouvelleÉc­osse a expliqué qu'il n'y avait pas d'eau courante pour boire ni pour les toi‐ lettes. L'autorité sanitaire spécifiait que du désinfecta­nt pour les mains avait été amené sur le site.

La fuite a été colmatée mercredi soir, mais vers mi‐ nuit la même conduite d'eau a éclaté à un autre endroit.

Nous avons donc perdu l'eau et le chauffage dans les différente­s bâtisses du cam‐ pus de l'infirmerie d'Halifax depuis minuit, précise le chef des communicat­ions pour Santé Nouvelle-Écosse, John Gillis.

C'est certaineme­nt plus frais, les gens dans le bâti‐ ment portent des manteaux et des couches supplémen‐ taires.

Cette fuite diminue aussi grandement les services pou‐ vant être offerts.

Les impacts les plus im‐ portants se font sentir sur le service de chirurgie et de dia‐ lyse, dit-il.

C'est impossible d'effec‐ tuer des dialyses dans ces conditions et difficile de pro‐ céder à des interventi­ons chi‐ rurgicales, donc nous avons dû reporter certaines opéra‐ tions chirurgica­les non ur‐ gentes.

Et même si le service des urgences reste ouvert, les pa‐ tients qui le peuvent sont in‐ vités à se rendre à un autre hôpital ou à un point d’accès virtuel.

Comme la situation est déjà difficile pour les tra‐ vailleurs de la santé et les pa‐ tients, Santé Nouvelle-Écosse tente de limiter le nombre de personnes à l'hôpital en redi‐ rigeant certains patients et même en refusant des visi‐ teurs.

Nous n'avons pas la capa‐ cité d'extinction d'incendie ou un système de gicleurs fonctionne­l, donc il faut être vigilant, indique John Gillis.

Nous essayons de réduire les visites aux patients. Donc, si les gens veulent venir ap‐ porter des vêtements ou des couverture­s supplément­aires pour les patients, ça va, mais à moins que ce soit néces‐ saire, on veut limiter les visi‐ teurs.

Chauffage et eau cou‐ rante de retour

En fin de journée, le chauffage a été rétabli dans le bâtiment de l'infirmerie d'Halifax et l'eau courante devait également revenir dans la soirée.

Toutefois, Santé NouvelleÉc­osse demande aux person‐ nels et aux visiteurs de ne pas boire l'eau pendant au mois trois jours, le temps que des tests sur la qualité de l'eau soient effectués.

Seules les interventi­ons chirurgica­les d'urgence se dérouleron­t sur le site de l'in‐ firmerie d'Halifax vendredi, écrit l'autorité de santé.

Les collectes de sang et les rendez-vous ambulatoir­es se dérouleron­t virtuellem­ent dans la mesure du possible, poursuit Santé NouvelleÉc­osse dans un communiqué publié jeudi en fin d'aprèsmidi.

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