Réouverture en juin pour le site de la NouvelleFrance et ses nouveaux décors
Touristes et gens de la ré‐ gion pourront dès juin visi‐ ter le site de la NouvelleFrance de Saint-Félixd’Otis, fermé depuis la pan‐ démie pour se refaire une beauté. L’équipe cherche d’ailleurs de nouveaux co‐ médiens.
Au cours d’une prome‐ nade sur le lieu touristique, Danny Desbiens, directeur des communications et du marketing, pointe du doigt l’un des 13 nouveaux bâti‐ ments qui s’y trouvent. Ce sont les anciens décors de la série américaine Barkskins, laquelle racontait la vie de deux colons français et de leurs descendants.
On a dû les défaire en morceaux et les remonter ici au site de la Nouvelle-France. Tout ce que vous voyez ac‐ tuellement, que ce soit le pièce sur pièce, par exemple l'église ou encore certains bâ‐ timents comme les Ursulines, bien elles ont été refaites, ex‐ plique-t-il.
Ils viennent s’ajouter aux installations provenant du film Robe noire (1991) et de la série Shehaweh (1993), qui composent l’attraction de‐ puis son ouverture il y a 21 ans.
Les morceaux sont arrivés dans des conteneurs, il faut le dire, avec des pièces toutes numérotées, c'était tout un casse-tête, précise de son côté Karl Routhier, conseiller municipal à SaintFélix-d’Otis.
Il représente la municipa‐ lité au sein de la Société tou‐ ristique de L’Anse-à-la-Croix, l’organisme qui gère le village reproduisant les coutumes et l’architecture du 17e siècle.
On a eu une équipe extra‐ ordinaire d'ouvriers qui se sont mis à la tâche depuis deux ans pour rebâtir. Ils l'ont pris comme un défi per‐ sonnel. Ils se sont dit : "On va le bâtir, on est capables".
Karl Routhier, conseiller municipal de Saint-Félixd’Otis
Le personnel a scruté les images du tournage de Barkskins pour se faciliter la tâche.
Opération recrutement
Grâce à la remise à neuf du site, qui a nécessité des investissements de près de trois millions de dollars, les touristes pourront en ap‐ prendre davantage sur le mode de vie dans la colonie. Ça ressemblait à quoi les tra‐ versées, les conditions de vie à bord des navires, les mala‐ dies à bord. Tout ça va être expliqué, énumère Danny Desbiens.
Mais pour cela, il faut du personnel : son équipe sou‐ haite dénicher une dizaine d'employés. On est à la re‐