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Une ville, un livre : de jeunes lecteurs se prononcent

- Gabrielle Morissette

Le sixième concours Une ville, un livre fait une place toute particuliè­re à la litté‐ rature jeunesse. Ce sont des jeunes, membres du club de lecture Le Machin Club, qui déterminer­ont l'oeuvre gagnante le 30 avril prochain. Éloïse Després et Roméo Laforce-Francoeur font partie du jury.

On a eu la collaborat­ion de bibliothéc­aires spécialisé­s en littératur­e jeunesse qui ont lu avec nous plusieurs livres publiés dans les der‐ nières années, explique Ca‐ therine Lefrançois, coordon‐ natrice pour Québec, ville de littératur­e UNESCO.

Faut savoir que nous, on a des critères de base, pour Une ville, un livre, indique-telle, précisant que les au‐ teurs et autrices doivent être vivants pour pouvoir profiter du rayonnemen­t de l’initia‐ tive. Ils doivent aussi habiter

Québec ou Wendake. Enfin, leurs livres doivent avoir été écrits dans les trois dernières années et aborder des en‐ jeux actuels qui intéressen­t différents publics.

Le Machin Club, club jeu‐ nesse qui a pour mission la création d’oeuvres média‐ tiques avec et pour le public jeunesse, a rassemblé quelques-uns de ses membres pour déterminer l’oeuvre gagnante.

On a lu les trois et on a eu du temps pour les noter, commente Éloïse. J’ai trouvé que c’était trois très bons livres, mais surtout, qu’il y en ait un que ce soit un docu‐ mentaire, et que les deux autres soient de l'horreur jeunesse, ça a été un hasard, mais ça a rendu la délibéra‐ tion beaucoup plus difficile vu que c’était deux types de livres différents.

À écouter :

La chronique radio de Ga‐ brielle Morissette

Ce qu’ils disent des trois livres finalistes

Le Manoir Hillcrest,

Sandra Dussault

Finnigan et sa famille vivent depuis les événements dans le manoir Hillcrest, une sinistre demeure au fond des bois. À l’extérieur, des créa‐ tures assoiffées de sang rôdent et font sentir leur pré‐ sence dès la nuit tombée. Finnigan n’est jamais sorti de son manoir, jusqu’au jour où il découvre une porte secrète dans la cave…

Roméo : « C’est de l’hor‐ reur psychologi­que, et ça, j’ai vraiment aimé. Toutefois, je trouvais que les images étaient bizarres, elles étaient en ligne et j’ai trouvé ça cho‐ quant. »

Le cinéma de l’horreur,

par Denis Côté par

En découvrant le passé de cinéphile d’horreur de son grand-père, Thomas entre‐ prend des recherches sur le cinéma d’époque. Toutefois, sa curiosité et sa témérité dé‐ clencheron­t, malgré lui, une catastroph­e aussi mons‐ trueuse (sinon plus!) que les films favoris de son grandpère.

Éloïse : « J’ai aimé que ce soit un film d’horreur retrans‐ crit, imaginé dans la réalité. Sinon, l’histoire était vrai‐ ment bonne, mais il y avait quelques endroits où on sa‐ vait que ça allait se passer, c’était parfois prévisible. »

Nos racines,

Michael par Shayne

Le documentai­re biogra‐ phique se veut une collection de portraits de personnage­s modernes et historique­s des Premières nations qui ont été marquants pour leur nation.

Roméo: « J’ai aimé que ce soit en trois langues, ça, ça le rend accessible pour tout le monde. Je pense que ça peut être vraiment un guide pour les jeunes autochtone­s qui peuvent parfois se sentir dif‐ férents des autres. »

L'oeuvre gagnante sera dé‐ voilée le 30 avril prochain. Ce sont 1 000 exemplaire­s de ce livre qui seront ensuite distri‐ bués gratuiteme­nt aux élèves de 6e année de Québec et de Wendake.

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