Les chefs de police de Hamilton et Niagara, mieux payés que ceux de Toronto et de la PPO
Les policiers de la région de Halton, de la région de Nia‐ gara et de Hamilton ont ga‐ gné plus d'argent l'année dernière que leurs homo‐ logues de Toronto et de la Police provinciale de l'On‐ tario (PPO), selon les docu‐ ments provinciaux de di‐ vulgation financière connus sous le nom de Sun‐ shine List.
L'ensemble des données annuelles, publié à la fin du mois dernier, montre que le chef du service de police de Hamilton, Frank Bergen; l'an‐ cien chef du service de police de la région de Niagara, Bryan MacCulloch; et le chef du service de police de la ré‐ gion de Halton, Stephen Tan‐ ner ont eu un salaire annuel plus élevé que les chefs des services de police de Toronto et de la police provinciale.
Or, ces deux derniers ont un budget plus important et desservent une plus grande population.
M. Tanner, le chef de la ré‐ gion de Halton, a perçu l'an‐ née dernière une rémunéra‐ tion totale de plus de 430 000 dollars, qui comprend le salaire et les avantages impo‐ sables.
M. MacCulloch, qui a quitté son poste de chef de la police de la région de Nia‐ gara le 1er février de cette année, a fait plus de 395 000 dollars, avantages compris.
La rémunération de M. Bergen, le chef à Hamilton, s'élevait à plus de 381 000 $, salaires et avantages confon‐ dus.
À titre de comparaison, le chef de la police de Toronto, Myron Demkiw, a fait plus de 364 000 $ et le commissaire de la PPO, Thomas Carrique, plus de 373 000 $ en rému‐ nération totale.
CBC a contacté les com‐ missions de police de Hamil‐ ton, Niagara et Halton pour obtenir des commentaires et demander si les chiffres sala‐ riaux comprennent des bonis ou s'il s'agissait uniquement d'un salaire de base.
Fred Bennink, président intérimaire du conseil de po‐ lice de Hamilton, n'a pas ré‐ pondu à la question sur les bonis, mais a déclaré qu'il croyait que la rémunération de M. Bergen était juste.
Nous avons procédé à une réévaluation au cours de l'année écoulée afin d'assu‐ rer la parité avec des postes équivalents dans [la région du Grand Toronto et de Ha‐ milton], a-t-il déclaré dans un courriel.
Il y a 829 policiers et 414 fonctionnaires dans le Ser‐ vice de police de Hamilton. Son budget était de 198 mil‐ lions de dollars en 2024.
À titre de comparaison, le commissaire de la PPO dirige une équipe de plus de 5800 policiers, 2600 fonctionnaires et 600 agents auxiliaires. La Police provinciale de l’Ontario est l’un des plus importants services de police en Amé‐ rique du Nord, lit-on sur son site web.
Le président du conseil de police de la région de Halton, Jeff Knoll, affirme que le sa‐ laire du chef de la région près de 413 000 $ en salaire et 19 000 $ en avantages so‐ ciaux l'année dernière - re‐ flète une carrière qui s'étend sur quatre décennies. La ré‐ munération de M. Tanner pour 2023 comprend égale‐ ment un ajustement salarial rétroactif de 24 000 dollars pour les années 2019 à 2022.
M. Knoll affirme que M. Tanner continue de travailler même s’il pourrait prendre sa retraite.
En 2023, le chef Tanner a reçu une augmentation de salaire et un montant supplé‐ mentaire qui s'aligne sur les coûts qui seraient autrement associés aux cotisations de retraite pour le système de retraite des employés muni‐ cipaux de l'Ontario. Le salaire du chef Tanner est structuré de manière à refléter les éco‐ nomies réalisées en raison de son admissibilité à la re‐ traite.
De son côté, la présidente du conseil de police de Nia‐ gara a refusé de fournir des détails sur la répartition du salaire de l'ancien chef de cette région.
Le conseil est régi par la loi sur l'accès à l'information municipale et la protection de la vie privée. En vertu de cette loi, nous ne pouvons pas faire de commentaires sur des circonstances indivi‐ duelles concernant des ques‐ tions privées de travail et d'emploi, a déclaré Jen Law‐ son dans un courriel. La loi sur la divulgation des salaires dans le secteur public n'auto‐ rise pas le conseil à divulguer les avantages spécifiques ou la manière dont le salaire a été calculé.
Elle a ajouté que la rému‐ nération du chef était juste par rapport à celle d'autres chefs ayant une expérience similaire.
Avec les informations de Saira Peesker de CBC
trouvent les deux bâtiments actuels, précise Kevin Arm‐ strong.
Le stationnement, un enjeu pour les commer‐ çants
Le gestionnaire de la cor‐ poration Les Halles de la Ri‐ vière-aux-Sables, Daniel Tremblay-Larouche, espère que le pavillon sera construit près de l’emplacement actuel de la Place Nikitoutagan.
Il exploite le seul com‐ merce qui se trouve mainte‐ nant dans le marché public, le Resto des Halles. Celui qui est propriétaire du restau‐ rant depuis 2012 estime que la construction du bâtiment près de la Place Nikitoutagan faciliterait l’accès aux clients.
Si un événement doit prendre le grand stationne‐ ment, ça ne nuira pas aux commerçants, puis ça, ça a été une problématique à la dévalorisation des Halles de la Rivières-aux-Sables, au fil des ans. Le stationnement devient inaccessible réguliè‐ rement l’été, a-t-il rappelé.
Il accueille positivement le projet, mais attend d’en sa‐ voir plus sur les intentions de Saguenay au sujet de la fa‐ çon dont le bâtiment sera géré. Il ignore si la corpora‐ tion pourra poursuivre ses activités.
Un projet bien accueilli
Le projet, qui est attendu depuis longtemps au parc de la Rivière-aux-Sables, est bien accueilli des citoyens du sec‐ teur rencontrés par RadioCanada.
C’est désuet, et de toute façon, on a un beau secteur qui est propice aux jeunes et aux familles pour venir échanger. Il y a Jonquière en musique… C’est vraiment un beau secteur. Je pense que d’investir dans ce coin-là, c’est structurant pour les gens de Jonquière, a partagé un résident.
Dans les dernières an‐ nées, des investissements ont été faits pour ajouter des infrastructures dans le parc, comme un parcours d’exer‐ cice extérieur, dans la pre‐ mière phase de la refonte du parc. Des modules de jeux ont aussi été acquis et l’an‐ cienne Maison de quartier, si‐ tuée à proximité, a été démo‐ lie pour aménager l’endroit.
Le coût global du projet de revitalisation du parc était évalué il y a quelques années à 16 millions de dollars pour ses deux phases, sous la der‐ nière administration munici‐ pale, indique Kevin Arm‐ strong.