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Le Domaine Le Cageot aux prises avec des difficulté­s financière­s

- Vicky Boutin

Le Domaine Le Cageot, si‐ tué dans l’arrondisse­ment de Jonquière, traverse de fortes turbulence­s finan‐ cières. L’entreprise agroali‐ mentaire a déposé un avis d’intention de faillite pour une dette accumulée de 3,7 millions de dollars.

Il y a quelques années, Le Cageot avait pourtant le vent dans les voiles et plusieurs projets d’expansion. L’entre‐ prise avait notamment in‐ vesti 2,5 millions de dollars en 2019 pour améliorer ses infrastruc­tures et pour pré‐ parer l’exportatio­n de ses produits en Europe. Malheu‐ reusement, la pandémie est venue freiner cet élan.

Plus récemment, la sus‐ pension du permis de pro‐ duction artisanale de l’entre‐ prise pour deux mois a ag‐ gravé la situation. Cette sus‐ pension, imposée par la Ré‐ gie des alcools, des courses et des jeux du Québec (RACJ) a fait très mal aux finances, privant Le Cageot d’impor‐ tants revenus en pleine pé‐ riode des fêtes. Le présidentd­irecteur général de l’entre‐ prise, Pierre-Philippe Trem‐ blay, estime cette perte à 500 000$.

On a toujours espoir de s’en sortir, mais là, c’est de plus en plus difficile.

Pierre-Philippe Tremblay, pdg, Domaine Le Cageot

À la recherche de solu‐ tions

Un syndic est désormais responsabl­e du dossier et tente de trouver un arrange‐ ment avec les créanciers, dont Desjardins et Dévelop‐ pement économique Ca‐ nada.

Pendant ce temps, la di‐ rection du Domaine Le Ca‐ geot espère toujours trouver des investisse­urs potentiels. Certains se sont déjà mon‐ trés intéressés.

Si vous êtes comme nous et que vous n’avez pas envie de perdre le Domaine Le Ca‐ geot dans le paysage, c’est le temps de faire des dé‐ marches.

Pierre-Philippe Tremblay, pdg, Domaine Le Cageot

L’entreprise continue ses opérations, mais ignore pour l’instant pour combien de temps. Elle sollicite plus que jamais l’appui de la popula‐ tion.

Nous ne sommes pas en fermeture, nous sommes en restructur­ation. C’est impor‐ tant de venir, plus que ja‐ mais, d’en parler et de vivifier l’entreprise pour garder ce fleuron au coeur du Sague‐ nay-Lac-Saint-Jean, indique Pierre-Philippe Tremblay, ce‐ lui qui est à la tête de l’entre‐ prise familiale fondée par son père.

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