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L’Institut Memramcook a été vendu à une entreprise privée

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L’Institut Memramcook a un nouveau propriétai­re. L’entreprise Heritage Deve‐ lopments a récemment ra‐ cheté le bâtiment vide de‐ puis des années.

Selon la mairie, Heritage Developmen­ts n’aurait pas de plan encore arrêté pour l’avenir des lieux. L’une des options envisagées serait d’avoir des commerces au rez-de-chaussée, un hôtel sur deux étages et des loge‐ ments dans le restant des lo‐ caux.

Toujours selon la munici‐ palité, l’entreprise souhaite‐ rait préserver la chapelle de l’Institut.

De gros travaux seront nécessaire­s avant que l’Insti‐ tut Memramcook puisse rou‐ vrir ses portes, quelle que soit l'option qui sera choisie par le propriétai­re. Le bâti‐ ment est complèteme­nt vide depuis de nombreuses an‐ nées. Tout est à refaire à l’in‐ térieur. L’extérieur est toute‐ fois relativeme­nt en bon état depuis des rénovation­s effec‐ tuées par le gouverneme­nt en 2017.

La nouvelle du rachat du bâtiment réjouit le maire de Memramcook, Maxime Bour‐ geois. On est vraiment heu‐ reux que quelqu’un ait voulu s’approprier le bâtiment avec une très belle vision pour le futur, a-t-il expliqué.

Il dit avoir confiance que les nouveaux propriétai­res ne dénaturero­nt pas le bâti‐ ment. Nous avons déjà une très belle relation de travail, a-t-il poursuivi. Il croit que le renouveau de l’Institut per‐ mettra de stimuler la crois‐

sance du centre-ville.

La mairie se veut rassu‐ rante

En 2020, la Village de Memramcook avait voulu ra‐ cheter l’Institut et ses terrains au gouverneme­nt du Nou‐ veau-Brunswick afin d’empê‐ cher le rachat par des inté‐ rêts privés.

La municipali­té s’inquié‐ tait alors de la vision de l'acheteur potentiel. Le maire de l’époque voulait installer à l’intérieur un centre commu‐ nautaire et une école privée bilingue.

Maxime Bourgeois, le maire actuel, se veut rassu‐ rant et assure que la vision d’Heritage Developmen­ts, qui avait fait l'achat de Moncton High en 2018, n’est pas la même que les précédente­s entreprise­s qui avaient fait part de leur intérêt.

Le fait que ce soit une compagnie privée qui prenne les rênes du bâtiment, il y a une certaine préoccupat­ion, je comprends, eux n’ont pas de compte à rendre aux contribuab­les mais je pense que leur vision et leur intérêt cadrent bien avec notre vi‐ sion, a-t-il assuré.

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