L’urgence d'Horizon Santé-Nord reçoit moins de toxicomanes, et c'est une bonne nouvelle
Les programmes mis sur pied par Horizon SantéNord (HSN) visant à aider les personnes toxicomanes sont-ils efficaces pour ré‐ duire les visites aux ur‐ gences? La réponse: oui! C'est ce qu'en concluent des chercheurs de HSN et de l'Université de l’École de médecine du Nord de l’On‐ tario.
Horizon Santé-Nord a lancé deux programmes à sa‐ voir l’Unité de médecine de la toxicomanie (UMT) en 2021 et le Service de consultation en médecine de la toxicoma‐ nie (SCMT) pour mieux servir les personnes qui consomment des sub‐ stances.
L’objectif était de trouver une réponse aux cas de toxi‐ comanie qui augmentent. En effet, selon Dre Tara Leary, médecin responsable des services régionaux de toxico‐ manie à HSN, la principale cause de décès chez les per‐ sonnes de moins de 50 ans dans le Nord est la surdose d'opioïdes.
L’étude a porté sur plus de 5000 patients, y compris ceux qui se sont rendus aux urgences à plusieurs reprises entre 2018 et 2022.
Elle a examiné les visites aux urgences des patients qui ont reçu ces services spé‐ cialisés par rapport à ceux qui n’en ont pas reçu.
Elle a évalué si les deux programmes aidaient à ré‐ pondre aux besoins immé‐ diats des personnes se pré‐ sentant et si ces patients re‐ tournaient aux urgences dans les 30 jours suivant leur traitement.
De plus, il a mesuré le temps nécessaire au retour des patients à l’hôpital 30 jours après la première visite.
Résultats geants encoura‐
Les résultats de l’étude ont révélé que la prestation de services spécialisés en toxicomanie de l’UMT et du SCMT réduisait la probabilité que les patients doivent re‐ tourner aux urgences dans les 30 jours.
Kristen Morin, chercheuse scientifique à l'Institut de re‐ cherche de HSN et égale‐ ment professeure adjointe à l’École de médecine du Nord de l’Ontario, a déclaré que les résultats correspondent exactement à ce qu'ils espé‐ raient.
Ces services répondent réellement aux préoccupa‐ tions médicales immédiates et le programme fait ce qu'il est censé faire.
Kristen Morin, chercheuse scientifique à l'Institut de re‐ cherche de HSN et égale‐ ment professeure adjointe à l’EMNO.
L'étude a toutefois montré que les patients qui reve‐ naient au-delà de 30 jours, après avoir suivi des pro‐ grammes spécialisés, étaient souvent confrontés à des problèmes médicaux et so‐ ciaux complexes, notamment en matière de logement, de revenus et de soutien com‐ munautaire.
Selon la Dre Morin, cela démontre la nécessité d'une collaboration avec les ser‐ vices communautaires.
Pour Dre Tara Leary, bien qu’il y ait du travail à faire, cette étude montre que nous allons dans la bonne direc‐ tion. Nous répondons mieux aux besoins des gens.
Elle a également souligné que l'examen de l'efficacité des deux programmes basés sur les visites aux urgences a montré le niveau de confiance entre les patients toxicomanes et le système de santé.
Les 25 patients inter‐ viewés de l’unité de méde‐ cine de la toxicomanie qui consultent des services et des soins axés sur la réduc‐ tion des méfaits à l'hôpital ont indiqué qu'ils se sen‐ taient plus à l'aise de venir à l'hôpital, a affirmé Tara Leary.
Dans le passé, ils ne cher‐ chaient pas à se faire soigner en raison de leur méfiance à l'égard du système, a-t-elle ajouté.
Tara Leary espère que les résultats de cette étude se‐ ront partagés avec d’autres hôpitaux afin qu’ils puissent évaluer eux-aussi le fonction‐ nement de leurs pro‐ grammes.
Avec les informations d’Ashishvangh Contractor de CBC
neurs où les aliments ne sont pas préparés, mais simple‐ ment préemballés, a indiqué la Dre Etches à CBC.
Difficultés de recrute‐ ment
L'étendue du territoire qu'Ottawa couvre pose éga‐ lement des problèmes, selon la médecin chef en santé pu‐ blique.
Nous avons beaucoup plus de territoire à couvrir que d'autres villes. Le temps nécessaire pour couvrir le terrain et effectuer les ins‐ pections est plus long.
Il est également difficile de recruter de nouveaux ins‐ pecteurs de la santé, a-t-elle ajouté.
En Ontario, il n'y a que deux endroits où les gens sont formés, et après avoir terminé leurs études, ils doivent faire un stage de trois mois. Il n'y a qu'un nombre limité d'endroits où ce stage est financé.
L'idéal, selon la Dre Etches, serait qu'une partie du financement serve à aug‐ menter le nombre de stages.
De plus, selon le rapport, la durée moyenne d'une ins‐ pection s'est également al‐ longée depuis l'apparition de la pandémie de COVID-19.
Il y a eu une forte rotation du personnel travaillant dans les établissements d’alimen‐ tation et les restaurants. La connaissance de certaines pratiques de sécurité alimen‐ taire s'est détériorée.
Étant donné que les mé‐ thodes d'inspection tradition‐ nelles s'avèrent plus gour‐ mandes en ressources, Mme Etches a expliqué que SPO envisage d'autres moyens de répondre à la demande - y compris l'utilisation de l'intel‐ ligence artificielle.
Cela pourrait nous aider avec différentes méthodes de surveillance afin d'établir des priorités dans les do‐ maines où les risques sont les plus élevés. Nous cher‐ chons des moyens d'aider les endroits à faible risque, même si nous ne sommes pas là tout le temps.
CBC a contacté le minis‐ tère de la Santé de l'Ontario pour obtenir des commen‐ taires sur la demande de fi‐ nancement, mais celui-ci n’avait pas répondu au mo‐ ment de publier ce texte.
Avec les informations de Sam Konnert de CBC News
moment-ci compromettrait les soins aux patients actuels en exacerbant les délais de déchargement et les soins aux patients éventuels en re‐ tardant la réponse aux ap‐ pels 911 dans la collectivité, explique M. Poirier dans une déclaration écrite envoyée à
Radio-Canada.
Présentement, les préfé‐ rences des patients ne peuvent pas être prises en compte, étant donné les pressions et défis immenses auxquels le système de santé fait face.
Pierre Poirier, chef du Ser‐ vice paramédic d’Ottawa
M. Poirier rappelle que le
Service paramédic d’Ottawa se conforme à la Loi sur les ambulances de l’Ontario qui exige de transporter le pa‐ tient selon les directives de l’agent de répartition des am‐ bulances vers l’établissement de soins de santé le plus près qui est en mesure de fournir les soins appropriés.
La gravité de l’état du pa‐ tient, la disponibilité des ser‐ vices médicaux de l’hôpital destinataire, les délais de dé‐ chargement des hôpitaux et le choix d’hôpital destinataire du patient figurent, dans l’ordre, parmi les critères de priorités actuellement res‐ pectés par le Service paramé‐ dic d’Ottawa.
Puisque la révision de l’en‐ tente de service entre les ser‐ vices paramédicaux et les hô‐ pitaux de la région n’a pas encore été finalisée, M. Poi‐ rier préfère ne pas formuler de commentaires sur la question pour le moment.