En route pour le Salon international du livre de Québec avec plus de 1300 auteurs

La littérature et ses nom‐ breuses nouveautés litté‐ raires sont à l’honneur jus‐ qu’au 14 avril au Centre des congrès de Québec. Plus de 15 000 écoliers sont atten‐ dus durant les trois pre‐ miers jours de l’événement. Des découvertes pour les lecteurs de tous âges at‐ tendent les visiteurs.

Si la semaine grouille de jeunes au Salon international du livre de Québec (SILQ), avec les visites scolaires en matinée, une nouveauté aux allures décontractées attend également les familles durant la fin de semaine, soit deux matinées en pyjama.

On invite vraiment la po‐ pulation à venir samedi et di‐ manche matin en pyjama au Salon, question de se sentir, en fait, comme à la maison, explique Mélanie Pelletier, la directrice générale du SILQ. Même moi, j’ai dit que j’allais être en pyjama!, souligne jo‐ vialement la directrice.

Une autre nouveauté parmi la centaine d’activités qui sont proposées aux visi‐ teurs a pour titre la Soirée de la transformation. Celle-ci rassemblera neuf auteurs, dont Zachary Richard, Cathe‐ rine Dorion et Robert La‐ londe.

C’est ça, notre thème, cette année! C’est se transfor‐ mer et s’engager dans la transformation. On a créé la soirée en fonction que ce soit des lectures de différents au‐ teurs qu’on verra le samedi soir, sur la scène Radio-Ca‐ nada, à l’intérieur du Salon. Le tout sera accompagné d’un pianiste, et animé par Stanley Péan, ajoute la direc‐ trice.

Parmi les nombreuses tables rondes proposées, le public aura rendez-vous, di‐ manche, avec Guy Delisle, Paul Bossé et Paul Bordeleau qui tenteront de répondre à la question : Peut-on penser autrement avec la bande dessinée, transformer notre rapport au réel?

La série Discussion croi‐ sée proposera des débats d’idées sur une thématique choisie en format face-à-face. À titre d’exemple, Janette Ber‐ trand et Louise Portal échan‐ geront, samedi, sur la ques‐ tion : Peut-on vieillir sans s’assagir?

L’autrice de Québec, Ca‐ therine Girard-Audet, sera présente dès l’ouverture du Salon pour rencontrer ses lecteurs et lectrices.

D’aller dans un salon du livre et d’avoir cette ren‐ contre-là avec les gens qui nous lisent, ça nous nourrit vraiment beaucoup. C’est un moteur. Littéralement!, sou‐ ligne l'autrice des séries à succès, L’ABC des filles ainsi que La vie compliquée de Léa Olivier.

Celle-ci est également en‐ chantée d’être l’invitée, jeudi, de la première soirée Au‐ teur.e Studio du SILQ.

Vraiment, c’est un hon‐ neur, évidemment! Puis, je n’aime pas dire ça, parce que ce n’est pas la fin de Léa, mais j’ai conclu quand même une étape en publiant le der‐ nier tome de Léa. Et je trouve que c’est un bel honneur. Non seulement pour moi, l'autrice, mais pour la série, pour ce personnage-là.

Après s’être installés au Théâtre Capitole l’an dernier, les grands entretiens de la série Auteur.e Studio sont de retour, ces jours-ci, au Centre des congrès. Ces rendez-vous mettront en vedette, tour à tour, les auteurs Bernard Werber, Jean-François Lé‐ pine, Vincent Vallières et Guy Delisle en plus de Catherine Girard-Audet.

D’ailleurs, cette dernière a une très bonne nouvelle à ré‐ véler à ses lecteurs puis‐ qu’une nouvelle série de livres jeunesse verra le jour le 2 mai. Intitulé Le Journal de Marilou, le nouvel opus de Catherine Girard-Audet s’in‐ téresse à Marilou, un person‐ nage secondaire issu de la série La vie compliquée de Léa Olivier, cette saga qui cu‐